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Le Narrateur
Ami des Lettres
Ce sujet rescensce des moments de la vie d'Aniel Mercier puis Kieffer au sein de l'académie.
Dans ses années estudiantines ou professorales, venez découvrir Aniel au travers quelques scènes choisies. Voyez l'évolution de ses habitudes et de son regard sur ce qui l'entoure.
Dans ses années estudiantines ou professorales, venez découvrir Aniel au travers quelques scènes choisies. Voyez l'évolution de ses habitudes et de son regard sur ce qui l'entoure.
Sommaire
- Septembre 1944 - Quiproquo
- Automne 1944 - Débutante
- Printemps 1945 - Sortir de l'enfance
- Juin 1945 - Souvenir
- 06/09/1045 - Ca annonce la couleur
- Hiver 1946 - Y penser
- Janvier 1947 - Folie
- Septembre 1947 - Analyse
- Avril 1948 - Peine perdue
- Mai 1951 - Révisions
- 1951 - Départ
- 11/07/2000 - Rencontre
- 02/09/2000 - Être grand-mère
- Décembre 2003 - Passoire
- Mars 2004 - Inspirer, expirer...
- Novembre 2004 - Je ne veux pas
- Février 2007 - Je ne sais pourquoi j'allais danser
- 2009 - Conversions
- 01/04/2021 - Secret
- 10/06/2021 - Classement
- 15/09/2021 - Contre-coup
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Être grand-mère
En ce samedi 02 septembre 2000, Aniel faisait sa première rentrée en tant que professeur de la prestigieuse académie basée dans les hauteurs des Pyrénées. Mais ce n'était pas la seule Kieffer à se trouver dans les murs du château de Beauxbâtons. Non, ils étaient trois cette année. Son petit-fils de treize ans se trouvait quelque part assis, uni d'une broche de Dagda, à l'une des tables rondes accueillant huit élèves. Depuis sa propre table, au milieu de ses tous nouveaux collègues, elle ne l'avait pas retrouvé dans la foule d'adolescents âgés de douze à dix-sept ans. Mais elle ne s'en faisait pas vraiment pour lui. Non, son esprit était tourné vers la fillette de onze ans aux cheveux blonds qui patientait avant son passage devant la Devineresse.
La grand-mère qu'elle était, même si elle ne le montrait pas vraiment, s'inquiétait pour sa petite-fille qui se montrait particulièrement timide et impressionnable. Alors le plus discrètement possible, sans tourner la tête, elle scrutait chaque visage qui sortait, se demandant quand celui de Rachel apparaîtrait par la porte qui faisait la jonction entre la cour du pommier et le réfectoire. Et elle dut attendre un certain temps avant de la voir, hésitante devant l'immensité de la salle, à ne pas savoir vers quelle chaise se diriger. La femme de soixante-sept ans la vit pourtant prendre tout son courage et aller s'asseoir à côté de deux autres enfants. Elle chercha à accrocher son regard, mais la petite discutait déjà avec ses voisins et voisines de tavle. Il semblait évident que la grand-mère était finalement la plus stressée des deux par cette rentrée.
La grand-mère qu'elle était, même si elle ne le montrait pas vraiment, s'inquiétait pour sa petite-fille qui se montrait particulièrement timide et impressionnable. Alors le plus discrètement possible, sans tourner la tête, elle scrutait chaque visage qui sortait, se demandant quand celui de Rachel apparaîtrait par la porte qui faisait la jonction entre la cour du pommier et le réfectoire. Et elle dut attendre un certain temps avant de la voir, hésitante devant l'immensité de la salle, à ne pas savoir vers quelle chaise se diriger. La femme de soixante-sept ans la vit pourtant prendre tout son courage et aller s'asseoir à côté de deux autres enfants. Elle chercha à accrocher son regard, mais la petite discutait déjà avec ses voisins et voisines de tavle. Il semblait évident que la grand-mère était finalement la plus stressée des deux par cette rentrée.
Inktober 2021 - Jour 2
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Secret
Le matin du premier avril 2021, comme tous les matins, la professeur de Secret Magique avait ouvert le journal sorcier français quotidien. Le Cri de la Gargouille détaillait comment les actes criminels augmentaient dans leur si petite communauté. Après les vols, la profanation de tombes au beau milieu de la partie sorcière du cimetière parisien le plus célèbre. Un acte qui révulsait la vieille femme pour qui le respect dû au mort était d'une importance capitale. De part son éducation dans le monde non-magique, empreinte de christianisme, mais aussi son enfance teintée de déportation et de disparition, elle avait un attachement tout particulier aux valeurs qui lui avaient été enseignées. Pas qu'elles soient radicalement différentes de celles des sorciers. Mais dans ses croyances restaient une part de cette éducation religieuse qui, peut-être, n'était pas si radicalement opposée à la magie. Des recherches qu'elle aurait aimée mener si elle s'était orientée vers l'Histoire plutôt que le Secret.
Et en parlant de secret, elle se demandait bien ce que voulait dire cette convocation orale d'Aliaume, transmise par son corbeau. Cela avait-il un lien avec cette affaire sordide? L'unique moyen d'en avoir le cœur net était encore de se rendre à la rencontre avec son supérieur. Ce qu'elle ne manquerait pas de faire avec prudence, car il avait parfois des idées pour le moins étranges. Non, pas étrange. Plutôt impalpables. Et ça avait de quoi inquiéter. Son regard passa sur ses collègues, un en tout particulier, celui dont elle était la plus proche. Mais celui-ci ne fit pas de même. Impossible donc de tenter de lire quoique ce soit dans ses expressions.
Et en parlant de secret, elle se demandait bien ce que voulait dire cette convocation orale d'Aliaume, transmise par son corbeau. Cela avait-il un lien avec cette affaire sordide? L'unique moyen d'en avoir le cœur net était encore de se rendre à la rencontre avec son supérieur. Ce qu'elle ne manquerait pas de faire avec prudence, car il avait parfois des idées pour le moins étranges. Non, pas étrange. Plutôt impalpables. Et ça avait de quoi inquiéter. Son regard passa sur ses collègues, un en tout particulier, celui dont elle était la plus proche. Mais celui-ci ne fit pas de même. Impossible donc de tenter de lire quoique ce soit dans ses expressions.
Inktober 2021 - Jour 6
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Souvenir
La fin de l'année scolaire 1944/1945 approchait à grand pas. Bientôt, ce serait les vacances d'été et les étudiants rentrerait chez eux et ce, jusqu'à la rentrée de septembre. De longues semaines à pouvoir profiter de sa famille et des quelques amis qu'elle avait encore dans le monde non-magique.
Quelques semaines plus tôt, elle avait reçu un message de ses parents, une fée postale lui avait déposé la lettre un matin. C'était le neuf mai. Elle avait du se pincer pour être certaine de ne pas rêver. La guerre est finie. Elle avait du le répéter et l'entendre de la bouche d'autres élèves d'origine non magiques pour que la phrase devienne réalité dans son esprit. Et depuis, elle ne savait que faire de l'information. Ce conflit n'avait pas tant impacté les sorciers. Quoiqu'elle avait eu écho que malgré l'interdiction pour le gouvernement sorcier d'y prendre part, certains l'avaient fait à titre individuel, le payant parfois de leurs vies. Mais cette guerre avait été son quotidien pendant presque 6 ans. Ce n'était pas rien.
Trois grosses semaines après la nouvelle, une rumeur courrait sans les couloirs. Née d'un fragment de conversation entendu par des élèves d'Ogme un peu plus âgés qu'elle, et parsemée depuis. D'abord dans leur espace commun puis les couloirs, jusqu'à ce qu'elle ait fait le tour de l'académie. Initialement c'était que le ministère des affaires magiques allait mettre en place quelque chose, une plaque peut-être ce n'était pas très clair, pour se souvenir. Avec le temps c'était devenu qu'une rue adjacente à la rue Claudel serait renommée rue du souvenir courant de l'été. Une chose était sûre, Aniel voulait être présente le jour où cela aurait lieu.
Quelques semaines plus tôt, elle avait reçu un message de ses parents, une fée postale lui avait déposé la lettre un matin. C'était le neuf mai. Elle avait du se pincer pour être certaine de ne pas rêver. La guerre est finie. Elle avait du le répéter et l'entendre de la bouche d'autres élèves d'origine non magiques pour que la phrase devienne réalité dans son esprit. Et depuis, elle ne savait que faire de l'information. Ce conflit n'avait pas tant impacté les sorciers. Quoiqu'elle avait eu écho que malgré l'interdiction pour le gouvernement sorcier d'y prendre part, certains l'avaient fait à titre individuel, le payant parfois de leurs vies. Mais cette guerre avait été son quotidien pendant presque 6 ans. Ce n'était pas rien.
Trois grosses semaines après la nouvelle, une rumeur courrait sans les couloirs. Née d'un fragment de conversation entendu par des élèves d'Ogme un peu plus âgés qu'elle, et parsemée depuis. D'abord dans leur espace commun puis les couloirs, jusqu'à ce qu'elle ait fait le tour de l'académie. Initialement c'était que le ministère des affaires magiques allait mettre en place quelque chose, une plaque peut-être ce n'était pas très clair, pour se souvenir. Avec le temps c'était devenu qu'une rue adjacente à la rue Claudel serait renommée rue du souvenir courant de l'été. Une chose était sûre, Aniel voulait être présente le jour où cela aurait lieu.
Inktober 2021 - Jour 7
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Révisions
A quelques semaines des examens terminaux de Beauxbâtons - les B.A.T.O.N.S - Aniel et son groupe d'amis s'étaient installés sur un banc de la Grande Galerie. Plus précisément, les trois filles étaient assises sur le banc et les quatre garçons avaient fait apparaître des chaises afin que tous puissent se trouver en cercle et discuter. Sauf que ce jour là, la discussion portaient sur les créatures magiques. Plus précisément ce qui pouvait être demandé aux examens. Mais Aniel et Juan - un élève de Lug - étaient les deux seuls à ne pas suivre, ni avoir suivi, l'enseignement des professeurs Cueno, Alaves et Chesneau. Les trois professeurs qu'avaient eu leurs camarades. Alors ils écoutaient patiemment, le sujet finirait bien par changer ou bien ils l'orienteraient sur autre chose si cela durait trop longtemps. Cependant, malgré leur ignorance de tout un tas de choses sur le sujet, ils furent bientôt ceux qui étaient en mesure de débloquer un débat tenace. Les matagots avaient-ils leur place dans les réserves magiques? La voix d'Aniel s'éleva d'abord pour poser une question:
- "Un matagot, c'est bien l'espèce de chat qui peut grossir s'il a peur?" Un signe affirmatif de la tête avec un sourire en coin de la part des cinq jeunes adultes à débattre lui permit de continuer:
- "Vie sauvage en milieu sorcier ou domestication." C’était pile ce qu'elle avait révisé le lundi précédent pour ses cours d’Étude du Secret Magique. Alors pour le coup, elle avait de quoi apporter son point de vue pour nourrir ce vaste débat et comme Juan suivait lui aussi cet enseignement en option, plus personne ne se retrouvait exclu de la conversation.
- "Un matagot, c'est bien l'espèce de chat qui peut grossir s'il a peur?" Un signe affirmatif de la tête avec un sourire en coin de la part des cinq jeunes adultes à débattre lui permit de continuer:
- "Vie sauvage en milieu sorcier ou domestication." C’était pile ce qu'elle avait révisé le lundi précédent pour ses cours d’Étude du Secret Magique. Alors pour le coup, elle avait de quoi apporter son point de vue pour nourrir ce vaste débat et comme Juan suivait lui aussi cet enseignement en option, plus personne ne se retrouvait exclu de la conversation.
Inktober 2021 - Jour 12
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Quiproquo
En se promenant dans les immenses couloirs du vaste château de l'académie de Beauxbâtons sur ses moments de libre, Aniel espérait secrètement réussir à en imprimer fermement, ou mieux, définitivement, le plan dans son jeune esprit. Mais, moins de quinze jours après la rentrée, cet objectif était encore loin, très loin, d'être rempli. Surtout que la petite sorcière originaire de Champagne s'arrêtait dès qu'elle entendait un mot nouveau ou voyait quelque chose qui sortait de son ordinaire non-magique. Tous les deux pas au bas mots donc. Et ce, à chaque fois qu'elle entreprenait ces visites cartographiques. Autant dire qu'elle était encore bien loin de remplir son objectif.
Ce jour là, c'est une conversation entre deux étudiants de cinquième ou sixième année qui la fit stopper net. Elle pivota vers les deux jeunes garçons assis sur un banc dans les jardins et les regarda les yeux ronds. Se sentant observés, ils tournèrent eux aussi leurs visages vers elle ce qui la fit rougir. L'un des deux lui demanda s'il y avait un problème:
- "Les calandres, ça ne vole certainement pas!" Commença à s'étonner la première année quelque peu véhémente du fait de l'incompréhension, "ça se met sur les voitures!" Une évidence pour elle qui fit froncer les sourcils de celui qui l'avait questionné et rire le second. Second qui précisa qu'elle avait raison, dans le monde non magique tout ceci était bien vrai. Mais que c'était aussi le nom d'une créature magique semblable à un gros oiseau chez les sorciers.
Inktober 2021 - Jour 14
Le Narrateur
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Rencontre
La porte du bureau de la directrice de l'académie de Beauxbâtons - Olympe Maxime - venait de se refermer derrière elle et elle ne savait pas quoi penser de ce qui venait de se passer. Depuis son départ du Ministère des Affaires Magiques en janvier pour une retraite bien méritée d'après bon nombre de personnes, tout s'était enchaîné très vite.
Passées les premières semaines où elle avait effectivement profité de ce temps de repos et de liberté, elle s'était mise à tourner en rond. Puis, elle ne savait pas par quel moyen, son mari André avait appris que Faustine Peyronnet quittait son poste d'enseignante du Secret Magique de la très réputée école de sorcellerie française. Il l'avait alors incitée à écrire à Olympe Maxime pour postuler et espérer prendre sa place plutôt que de tourner en rond chez eux. Après tout elle avait largement les compétences, ça avait été son métier pendant de longues années, le Secret Magique.
La sparnacienne avait hésité, pris le temps de peser le pour et le contre de cette idée de son conjoint depuis de longues années et s'était décidée. C'était pour cela qu'en ce 11 juillet elle était venue jusque dans les Pyrénées pour montrer qu'elle était la bonne personne pour cela. Et l'entretien lui avait presque paru trop facile. Elle était décontenancée par ce dernier fait, même si elle n'en avait rien montré à cette grande femme. La seule chose qu'elle savait, c'est qu'elle serait recontactée dans l'été, donc relativement rapidement. Elle n'avait plus qu'à espérer avoir été convaincante, tant son curriculum vitae que lors de cet entretien.
Inktober 2021 - Jour 15
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Classement
En revenant de la soirée chez les Lacroix où Aniel s'était demandé si elle allait effectivement pouvoir aider Aliaume dans son enquête liée à la profanation de tombes sorcières. Le seul indice qu'ils avaient étaient cette chevalière portée par une femme. Et des femmes Lacroix la portant ils en avaient vu pas moins de quatre. Et avaient-ils vraiment vu tout le monde? Après tout, il n'étaient que trois. Mais Alvaro, Adamo et elle lui avait fait leur compte-rendu et son aîné avait semblé satisfait, tirant même de là des informations qu'ils ne pensaient pas avoir. Il devait lui manquer des morceaux de l'histoire, à n'en pas douter.
Quelques jours plus tard, la sparnacienne avait songé à la flatterie dont la maîtresse des lieux avait fait preuve, arguant que Beauxbâtons était la meilleure école au monde. Certes l'académie était très côté, troisième, mais elle se trouvait derrière Mahoutokoro et Wuxicheng. Les jeunes français et leurs camarades d'Europe occidentale étaient toutefois bien devant les britanniques et leurs homologues de Durmstrang. Ces derniers étant même dans la deuxième partie du classement FORBE qui s'ouvrait sur Uagadou. Elle ne savait pas tout cela de tête bien entendu, elle avait dû rechercher l'information et avoir le dit classement étalé sous ses yeux pour se souvenir de comment s'agençait les différentes écoles. Et en le relisant, elle se dit qu'il fallait garder un œil critique. Tout ceci ne tenait qu'à des critères subjectifs, un instant T. Tous ces lieux d'enseignements avaient leurs bons et leurs mauvais côtés. Et elle ne pouvait qu'imaginer ce que les représentant de Durmstrang penserait de sa propre matière.
Inktober 2021 - Jour 19
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Folie
L'hiver était vraiment une saison à part au goût de l'adolescente champenoise. Dès décembre les premières neiges descendaient du ciel pour décorer le paysage montagneux, mais à la différence de sa ville natale, elle tenait bien au sol à l'académie se trouvant dans les Pyrénées. dès les premières chutes, leurs souliers crissaient dans la poudreuse cotonneuse puis, janvier venu, le temps des jeux joyeux dans la neige arrivait.
Mille neuf cent quarante sept ne fit pas exception et Aniel, du haut de ses treize ans désormais plus qu'acquis, alors en troisième année, participait à une bataille de neige regroupant un bon paquet d'étudiants de tous les âges. Pas moins de six ou sept groupes s'étaient constitués selon la règle très simple de la proximité. La magie était assez peu utilisée comme souvent, chacun des élèves façonnait les boules avec ses mains et les lançait avec une précision pour le moins aléatoire. Mais ce n'était pas très grave, vu leur nombre, chaque sphère d'eau floconneuse trouvait une cible quasi systématiquement. Personne ne se serait risqué à utiliser un sortilège pour propulser la neige. Imaginez donc une boule bien tassée envoyée à l'aide d'un Waddiwasi! C'était l'accident assuré. Mais si cela ne les effleurait pas, ce n'était pas tant par autodiscipline que parce qu'ils étaient trop pris dans leur jeu! Le temps manquait pour tenter de tremper les équipes adverses, sortir sa baguette revenait à prendre le risque de devenir purement et simplement un bonhomme de neige vivant. Très peu pour l'ensemble des élèves en présence!
Inktober 2021 - Jour 20
Le Narrateur
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Décembre 2003 - Passoire
Aniel le savait depuis maintenant de nombreuses années, les mondes magiques et non magiques s'étaient communiqués de nombreuses choses avant que le Secret ne se mette en place. Et aujourd'hui encore, elle ne pouvait que constater comme les sorciers avaient laissés des traces chez leurs homologues. En lisant ce livre d'un auteur anglais plutôt reconnu, elle en était même venue à se demander s'il n'avait pas eu contact avec des sorciers. Surtout que leurs amis d'Outre-Manche n'étaient pas des plus strictes concernant le Secret. Pas de Serment Inoubliable pour les familles des sorciers issus de familles nons-magiques, les britanniques avaient d'ailleurs un mot spécifique... 'Muggle'!
Mais passons. Si aujourd'hui elle lisait l'œuvre de l'anglais J.R.R. Tolkien, et dans l'ordre chronologique établi par l'auteur - ou son fils, ce n'était pas très clair - c'était bien parce qu'un élève était venu la voir pour lui demandé si les petites lumières évoquées par l'un des personnages étaient ou non une mention des feux follets. Question à laquelle elle n'avait pas su répondre autre chose que 'Je vais me renseigner'. Par chance, les vacances d'hiver débutaient, elle avait donc quinze jours à compter de maintenant pour lire les quelques huit livres qui parlaient d'elfes, de nains, de dragons, de gobelins, d'orcs, d'humains et de magiciens. Une bagatelle... Un défi plutôt quand elle voyait la pile de bouquins que venait de déposer Daniel sur la table de sa salle à manger.
Elle changea sa baguette de main et regarda son descendant: "Quel livre parle de 'petites lumières' s'il te plaît?"
Inktober 2021 - Jour 28
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