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Claire Rosecieux
Professeure de Métamorphose
Début Juillet 2022
@Le Narrateur
@Le Narrateur
Depuis son début dans le droit magique Claire avait une attirance pour le pénal. Elle avait défendu de nombreux cas et c'était même fait un nom dans ces affaires en tant qu’avocate. Pourtant, quand elle fut autorisée à officier à la cour d'appel en tant que juge, elle n'hésita pas une seule seconde. Ce qu'elle aimait avant tout c'était la diversité du droit magique, qu'il soit international ou non. Alors qu'elle prenait place, le prévenu qui avait fait appel d'une condamnation lors d'une cour pénale arriva par la plateforme.
Il s'en suivi de longues minutes, mais malgré le plaidoyer de l'avocat elle n'eut aucun mal ce jour-ci à maintenir la condamnation à l'encontre de ce certain « Nicholas Quirion. » Les preuves étaient accablantes et la peine qui avait été prononcée, juste à son sens. Ainsi il devrait finir de purger sa condamnation. La durée des travaux d'intérêt général qui avait été annoncée lors du précèdent jugement se chiffrait en année, mais difficile de se montrer indulgent face au délit majeur auquel celui-ci s'était adonné. La suite des affaires correspondait principalement à des appels de la cour civile. Certaines décisions avaient-été contestées par certains sorciers non satisfait du premier jugement. Elle prit le temps de traiter chaque appel avec minutie comme à son habitude, prenant les nouvelles pièces du dossier en compte. Certaine décision avait été revue, d'autre avait été maintenu faute de nouvelle pièce solide à faire valoir. Certes tout le monde ne ressortait pas avec le sourire, mais ce n'était pas le cirque Arcanus, elle n'était pas là pour ça.
Quand elle mit fin à sa dernière affaire de la journée, Claire passa derrière une porte dérobée puis rejoignit son bureau. Elle récupéra quelques affaires et pris la direction de la sortie du ministère. Lorsque ses pas la menèrent sous les coupoles de verres, elle prit le temps de poser son regard sur le métal qui reliait le tout. Ce qu’elle aimait parcourir ce sol en marbre noir. Toujours dans sa robe noire et sous son chapeau à plume, elle se retourna quand elle eut l’impression d’être interpellée. « Bonjour, oui je peux vous aider ? » questionna-t-elle à la sorcière devant elle.
Le Narrateur
Ami des Lettres
Santana UHARTE
Quelques jours après la fin des cours et avant que je ne rejoigne pour plusieurs semaines mon logement, je décide d’aller rendre visite à mes anciens collègues ainsi que de rencontrer Christian (Pelletier, mon premier responsable, mon mentor lors de mon arrivée au Ministère) pour boire le café que l’on s’était promis lors de notre dernière rencontre au sein même de cet immense bâtiment. Mon arrivée était prévue et le personnel d’accueil, prévenu. J’attendais que quelqu’un de l’aile ouest vienne me chercher en contemplant le plafond et les silhouettes qui virevoltent. Je ne me lasserais jamais de les observer, ne serait-ce que cinq minutes comme aujourd’hui. J’aimais également analyser les différentes personnes qui foulaient le marbre de l’édifice. Des badauds, aux sorciers lambda comme moi, aux elfes de maison et autres employés du ministère, de ceux de premier niveau à certains cadres qui passaient par là. On pouvait remarquer leurs différences de classes sociales aux robes sorcières qu'ils portaient des robes classiques à une espèce d'uniforme. Tenez lui par exemple, il doit sûrement travailler au département qui gérait les carrosses-ailés, elle, doit être en lien avec les créatures magiques et cette femme qui arrive, est forcément juge, vu sa tenue. Ou du moins du département de la justice. Si je l’avais déjà croisé, c’était il y a plusieurs années. Pourtant, son visage me disait quelque chose. Où était ce sa manière d'être ? Elle avait l'air d'être une femme qui balaye d'un revers de main les affaires insignifiantes, d’un simple Expelliarmus ou d’un sort ménager en présence de non-mag’.
Je dois la fixer depuis un moment car celle-ci s’approche de moi et m’interroge. Je rougis légèrement de mon impolitesse.
- Bonjour, non j’attends que l’on vienne me chercher et mon esprit a divagué. Je vous prie de bien vouloir m’excuser si je vous ai dévisagée. Vous me rappeliez quelqu’un.
Je lui fais un sourire désolé et désigne sa robe par un mouvement de tête.
- Longue journée?
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