Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Atelier n°1 de Guérison
1. Présentation
- Vous vous apprêtez à suivre un atelier de Guérison donné par le professeur Yapara au cours du mois de janvier. Cet atelier porte sur l’acquis d’extension 1 (qu’on note #GE1) : Pligi Anaktisi.
2. Acquis d’extension n°1
- #GE1 [SP] Pligi Anaktisi - Le charme de soin des lacérations
Acquis d’extension
Le charme Pligi Anaktisi permet de guérir toute lacération, entaille profonde, résultant de l’utilisation de magie noire sur la victime au moyen du maléfice Sectumsempra. (Coût : 3 points d’épuisement et 3 tours d’immobilisation)
3. Obtention élève
- Pour obtenir cet acquis d’extension, vous devez impérativement étudier la Guérison et ouvrir un nouveau sujet RP dans la salle de classe de Guérison. Un nouveau sujet RP dans lequel vous mettez en scène votre personnage durant l’atelier donné par le professeur Yapara. Cet atelier comptant 5 publications de 250 mots minimum, vous devez publier un sujet avec 5 publications de 250 mots minimum (chaque publication doit correspondre aux événements décrits dans la publication miroir du professeur Yapara) pas plus, pas moins.
Une publication RP rapportant 20 points à votre Confrérie, participer à cet atelier en suivant les instructions ci-dessous rapportera 100 points à votre Confrérie.
Une fois l'obtention de l'acquis validé par le professeur Yapara, pensez à envoyer un courrier au professeur Delalande afin qu'il puisse prendre en compte ce nouvel acquis dans vos fiches d'épopée.
Pour rappel, vous ne pouvez posséder que 2 acquis d’extension en Guérison. Si vous possédez dores et déjà 2 acquis d’extension, suivre cet atelier remplacera l’un de vos 2 acquis d’extension par celui-ci (vous préciserez lequel au professeur Delalande par courrier) et vous empêchera à tout jamais de récupérer l’acquis d’extension supprimé. Soyez donc sûr.e de votre choix.
4. Obtention adulte
- Pour obtenir cet acquis d’extension, vous devez impérativement avoir étudié la Guérison au cours de votre scolarité et ouvrir un nouveau sujet RP dans la salle de classe de Guérison. Un nouveau sujet RP dans lequel vous mettez en scène votre personnage, alors adolescent, durant l’atelier donné par le professeur en charge de la Guérison à son époque (voir la liste des anciens professeurs). Cet atelier comptant 5 publications de 250 mots minimum, vous devez publier un sujet avec 5 publications de 250 mots minimum (chaque publication doit correspondre, en les adaptant à votre convenance, aux événements décrits dans la publication miroir du professeur Yapara) pas plus, pas moins.
Pour rappel, vous ne pouvez posséder que 2 acquis d’extension en Guérison. Si vous possédez dores et déjà 2 acquis d’extension, suivre cet atelier remplacera l’un de vos 2 acquis d’extension par celui-ci (vous préciserez lequel au professeur Delalande par courrier) et vous empêchera à tout jamais de récupérer l’acquis d’extension supprimé. Soyez donc sûr.e de votre choix.
Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Partie 1
Cette année était décidément bien particulière à l'Académie. Pour commencer, pas de neige à l'horizon. Et contre toute attente, ça manquait à la professeur de guérison - pas le froid mais bien le manteau blanc qui rendait les lieux si paisibles. Mais surtout, ce qui était le plus marquant, c'était la présence des délégations d'Hogwarts et Durmstrang. Et c'est justement les représentants de cette dernière école qui avaient donné l'idée à la Guyanaise du cours du jour. Ou pour être plus précise, leur arrivée et la démonstration de leur maîtrise de la magie noire. Tahina ne s'en remettait pas, elle en avait encore la chair de poule en y songeant. Et même si elle désapprouvait, elle ne pouvait en vouloir aux adolescents qui suivaient simplement l'enseignement qu'on leur prodiguait.
En attendant, plutôt qu'utiliser le sempiternel mannequin qui avait subi toutes les blessures et maladies imaginables pour que les élèves s'exercent sur lui, la jeune femme avait décidé d'employer une méthode plus percutante. Après tout, si les adolescents devaient un jour intervenir sur le type de blessures qu'ils allaient étudier, autant leur montrer la vérité crue. C'est pourquoi, avant leur arrivée dans la salle de classe, la jeune femme se servit de ses connaissances en métamorphose pour reproduire la victime qu'elle avait vue quand elle avait appris ses soins. "Alterum"
Quand les élèves arrivèrent dans la salle, ils firent donc face à la réplique d'un homme, la trentaine, allongé sur le sol, et en bien triste état. Pâle, avec des lacérations sur tout le corps, une flaque de sang se répandant sur le sol, chacun de ses traits était le signe d'une grande souffrance... mais aussi de la faiblesse qui commençait à l'atteindre. De toute évidence, l'homme n'en avait plus pour longtemps si personne n'intervenait.
"Bonjour à tous et bienvenue en cours de Guérison. Mettez-vous en cercle autour de la victime, de sorte à ce que tout le monde puisse bien voir la scène."
Elle leur laissa alors un moment pour digérer les informations qu'ils avaient sous les yeux puis reprit :
"Bien, sans parler pour le moment du sort responsable des blessures de notre patient, qui se lance pour me décrire le plus précisément possible son état ?"
La plupart des élèves se regardèrent, attendant qu'un volontaire se lance et c'est finalement un septième année qui leva la main et prit la parole quand la professeur de guérison la lui donna.
En attendant, plutôt qu'utiliser le sempiternel mannequin qui avait subi toutes les blessures et maladies imaginables pour que les élèves s'exercent sur lui, la jeune femme avait décidé d'employer une méthode plus percutante. Après tout, si les adolescents devaient un jour intervenir sur le type de blessures qu'ils allaient étudier, autant leur montrer la vérité crue. C'est pourquoi, avant leur arrivée dans la salle de classe, la jeune femme se servit de ses connaissances en métamorphose pour reproduire la victime qu'elle avait vue quand elle avait appris ses soins. "Alterum"
Quand les élèves arrivèrent dans la salle, ils firent donc face à la réplique d'un homme, la trentaine, allongé sur le sol, et en bien triste état. Pâle, avec des lacérations sur tout le corps, une flaque de sang se répandant sur le sol, chacun de ses traits était le signe d'une grande souffrance... mais aussi de la faiblesse qui commençait à l'atteindre. De toute évidence, l'homme n'en avait plus pour longtemps si personne n'intervenait.
"Bonjour à tous et bienvenue en cours de Guérison. Mettez-vous en cercle autour de la victime, de sorte à ce que tout le monde puisse bien voir la scène."
Elle leur laissa alors un moment pour digérer les informations qu'ils avaient sous les yeux puis reprit :
"Bien, sans parler pour le moment du sort responsable des blessures de notre patient, qui se lance pour me décrire le plus précisément possible son état ?"
La plupart des élèves se regardèrent, attendant qu'un volontaire se lance et c'est finalement un septième année qui leva la main et prit la parole quand la professeur de guérison la lui donna.
Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Partie 2
Suivant les réflexes qu'il avait acquis dès sa première année puisqu'il s'agissait d'un élève de la confrérie Ogme, l'adolescent sortit du cercle et s'avança vers l'image de la victime. Après en avoir fait le tour pour être certain de ne rien rater, il s'agenouilla à côté de lui et regarda de plus près.
"Il s'agit d'un homme qui doit avoir dans les 35 ans. Il semble conscient vu la grimace de douleur qui fige son visage mais sans pouvoir le toucher ou lui poser les questions habituelles, impossible d'en être sûr. Il respire, quoique difficilement et irrégulièrement si on regarde avec attention les mouvements de sa poitrine. Quant à ses blessures, elles sont très nombreuses. Il s'agit de lacérations profondes sur les jambes, les bras, le corps et même le visage. Il a perdu beaucoup de sang ce qui explique la pâleur de son visage."
Tahina acquiesça de la tête avant de préciser pour ceux qui n'avaient pas suivi ses cours au préalable :
"Pour ceux qui ne le savent pas concernant l'approche d'un patient, votre camarade parle des gestes que l'on fait en premier lieu afin de s'assurer de l'état de conscience. Pour cela, on essaie de faire parler la personne et si on n'obtient aucune réponse, on essaie de lui faire faire des mouvements simples comme serrer nos mains."
A l'aide de sa baguette magique, Tahina modifia l'image pour présenter son souvenir suivant de la scène, celle où elle avait vu un guérisseur s'approcher et prendre les mains de l'homme avec délicatesse. Ainsi, chacun pouvait voir en action ce dont elle venait de parler, même s'il n'y avait pas le son.
"Bien, que feriez-vous dans une telle situation ?
Cette fois-ci, plusieurs mains se levèrent et pas seulement parmi les élèves de l'académie. La professeur ignora volontairement celles des élèves de Dursmtrang puisqu'elle aurait besoin qu'ils expliquent ce qu'ils savaient sur le sort de la victime plus tard et préféra d'abord interroger une adolescente d'Hogwarts.
"Nous pou'ions outiliser de la essence de dictame pou' 'efe'mer les plaies ?"
"C'est une excellente idée qui fonctionnerait sur toute plaie autre que celles-ci, malheureusement." répondit-elle avant de préciser pour tout le monde : "L'essence de dictame est une puissante potion qui permet de refermer les lacérations."
Elle se tourna ensuite vers un élève de Dagda et lui donna la parole d'un signe de tête :
"Dans ce cas, nous pourrions tester la potion Aimatos afin de stopper les saignements. Sans guérir le patient, ça stabiliserait son état et nous laisserait plus de temps pour le soigner ?"
"Là encore, l'idée est bonne mais ne fonctionnera pas dans ce cas particulier. Pour vos deux solutions, vous verriez l'un comme l'autre que vos potions agiraient comme prévu mais dans les secondes suivant leur ingestion, les plaies se rouvriraient et saigneraient à nouveau."
C'est à ce moment-là qu'elle se tourna vers les élèves de Durmstrang et plus particulièrement ceux qui avaient l'envie de participer une minute plus tôt lorsqu'elle demanda :
"Quelqu'un peut nous éclairer pour expliquer pourquoi toute tentative habituelle est un échec à soigner ce patient ?"
"Il s'agit d'un homme qui doit avoir dans les 35 ans. Il semble conscient vu la grimace de douleur qui fige son visage mais sans pouvoir le toucher ou lui poser les questions habituelles, impossible d'en être sûr. Il respire, quoique difficilement et irrégulièrement si on regarde avec attention les mouvements de sa poitrine. Quant à ses blessures, elles sont très nombreuses. Il s'agit de lacérations profondes sur les jambes, les bras, le corps et même le visage. Il a perdu beaucoup de sang ce qui explique la pâleur de son visage."
Tahina acquiesça de la tête avant de préciser pour ceux qui n'avaient pas suivi ses cours au préalable :
"Pour ceux qui ne le savent pas concernant l'approche d'un patient, votre camarade parle des gestes que l'on fait en premier lieu afin de s'assurer de l'état de conscience. Pour cela, on essaie de faire parler la personne et si on n'obtient aucune réponse, on essaie de lui faire faire des mouvements simples comme serrer nos mains."
A l'aide de sa baguette magique, Tahina modifia l'image pour présenter son souvenir suivant de la scène, celle où elle avait vu un guérisseur s'approcher et prendre les mains de l'homme avec délicatesse. Ainsi, chacun pouvait voir en action ce dont elle venait de parler, même s'il n'y avait pas le son.
"Bien, que feriez-vous dans une telle situation ?
Cette fois-ci, plusieurs mains se levèrent et pas seulement parmi les élèves de l'académie. La professeur ignora volontairement celles des élèves de Dursmtrang puisqu'elle aurait besoin qu'ils expliquent ce qu'ils savaient sur le sort de la victime plus tard et préféra d'abord interroger une adolescente d'Hogwarts.
"Nous pou'ions outiliser de la essence de dictame pou' 'efe'mer les plaies ?"
"C'est une excellente idée qui fonctionnerait sur toute plaie autre que celles-ci, malheureusement." répondit-elle avant de préciser pour tout le monde : "L'essence de dictame est une puissante potion qui permet de refermer les lacérations."
Elle se tourna ensuite vers un élève de Dagda et lui donna la parole d'un signe de tête :
"Dans ce cas, nous pourrions tester la potion Aimatos afin de stopper les saignements. Sans guérir le patient, ça stabiliserait son état et nous laisserait plus de temps pour le soigner ?"
"Là encore, l'idée est bonne mais ne fonctionnera pas dans ce cas particulier. Pour vos deux solutions, vous verriez l'un comme l'autre que vos potions agiraient comme prévu mais dans les secondes suivant leur ingestion, les plaies se rouvriraient et saigneraient à nouveau."
C'est à ce moment-là qu'elle se tourna vers les élèves de Durmstrang et plus particulièrement ceux qui avaient l'envie de participer une minute plus tôt lorsqu'elle demanda :
"Quelqu'un peut nous éclairer pour expliquer pourquoi toute tentative habituelle est un échec à soigner ce patient ?"
Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Partie 3
L'un des élèves de Durmstrang ne mit pas longtemps à réagir à la question de la professeur. L'air sûr de lui, l'adolescent s'avança d'un pas et attendit qu'on lui donne la parole. Tahina lui fit alors un signe de tête et il répondit :
"Les blessourrrres ont été infligées parrr de la magie noirrrre. Plous exactement parrr le maléfice Sectumsemprrrra."
Une réponse, certes succincte, mais qui eut le mérite d'éclairer la lanterne de certains élèves. Surtout parmi les plus avancés en guérison. Seulement, une majorité restait dans le flou aussi, la professeur de guérison ajouta après avoir acquiescé :
"Il faut savoir que les blessures résultant de la magie noire sont très particulières et ne peuvent donc pas être soignées par les moyens habituels. Pour faire simple et que vous compreniez bien la problématique, la magie noire interfère avec les soins et les rend, le plus souvent, inopérants. Que ce soit avec des potions ou des sortilèges. Ils peuvent donc ralentir la progression du mal mais pas la stopper."
Aux réactions devant elle, la guyanaise eut la satisfaction de voir que son auditoire comprenait enfin la difficulté de l'exercice du jour. Et si les élèves de Durmstrang connaissaient le maléfice à la base des blessures, ils ne semblaient pas non plus connaître la façon de les soigner, ce qui les mettaient tous à pied d'égalité. Comment venir en aide à quelqu'un ayant subi ce genre d'attaque ? Une main se leva et posa la question que tous se posaient :
"Destiny Marsch, m'dam. On ne peut 'ien fai'e alo's ?"
Remarque qui arracha un sourire à la jeune femme. Il y a quelques temps encore, elle aurait pensé la même chose. D'ailleurs, elle s'était trouvé fort désemparée quand sa collègue en gastromagie était revenue avec le bras lacéré par la magie noire. Sage et elle avaient fait ce qu'ils pouvaient mais n'avaient finalement réussi qu'à retarder les choses avant de devoir l'envoyer à Port-au-plâtre. Mais Tahina avait profité de l'été pour se former et elle savait, à présent, que faire.
"Des guérisseurs-chercheurs ont fini par trouver un sortilège qui neutralisent la magie noire une fois qu'elle est en contact avec la chair d'un être vivant. Il "répare" alors le mal qui a été fait et referme ainsi les plaies. Il demande, par contre, un énorme effort de concentration ressemblant, pour ceux qui le connaissent au sortilège du Patronus sauf qu'au lieu d'imaginer un souvenir heureux, il vous faut imaginer la lumière dans l'endroit le plus sombre que vous n'auriez jamais vu. Fermez les yeux et essayez d'imaginer !"
La professeur leur laissa alors un moment afin de visualiser les choses avant de passer à la suite du cours.
"Les blessourrrres ont été infligées parrr de la magie noirrrre. Plous exactement parrr le maléfice Sectumsemprrrra."
Une réponse, certes succincte, mais qui eut le mérite d'éclairer la lanterne de certains élèves. Surtout parmi les plus avancés en guérison. Seulement, une majorité restait dans le flou aussi, la professeur de guérison ajouta après avoir acquiescé :
"Il faut savoir que les blessures résultant de la magie noire sont très particulières et ne peuvent donc pas être soignées par les moyens habituels. Pour faire simple et que vous compreniez bien la problématique, la magie noire interfère avec les soins et les rend, le plus souvent, inopérants. Que ce soit avec des potions ou des sortilèges. Ils peuvent donc ralentir la progression du mal mais pas la stopper."
Aux réactions devant elle, la guyanaise eut la satisfaction de voir que son auditoire comprenait enfin la difficulté de l'exercice du jour. Et si les élèves de Durmstrang connaissaient le maléfice à la base des blessures, ils ne semblaient pas non plus connaître la façon de les soigner, ce qui les mettaient tous à pied d'égalité. Comment venir en aide à quelqu'un ayant subi ce genre d'attaque ? Une main se leva et posa la question que tous se posaient :
"Destiny Marsch, m'dam. On ne peut 'ien fai'e alo's ?"
Remarque qui arracha un sourire à la jeune femme. Il y a quelques temps encore, elle aurait pensé la même chose. D'ailleurs, elle s'était trouvé fort désemparée quand sa collègue en gastromagie était revenue avec le bras lacéré par la magie noire. Sage et elle avaient fait ce qu'ils pouvaient mais n'avaient finalement réussi qu'à retarder les choses avant de devoir l'envoyer à Port-au-plâtre. Mais Tahina avait profité de l'été pour se former et elle savait, à présent, que faire.
"Des guérisseurs-chercheurs ont fini par trouver un sortilège qui neutralisent la magie noire une fois qu'elle est en contact avec la chair d'un être vivant. Il "répare" alors le mal qui a été fait et referme ainsi les plaies. Il demande, par contre, un énorme effort de concentration ressemblant, pour ceux qui le connaissent au sortilège du Patronus sauf qu'au lieu d'imaginer un souvenir heureux, il vous faut imaginer la lumière dans l'endroit le plus sombre que vous n'auriez jamais vu. Fermez les yeux et essayez d'imaginer !"
La professeur leur laissa alors un moment afin de visualiser les choses avant de passer à la suite du cours.
Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Partie 4
En silence, Tahina regardait les élèves qui se prêtaient à l'exercice qu'elle venait de leur soumettre. Les yeux fermés, les mines concentrées et pourtant, elle se doutait qu'ils peinaient à imaginer ce qu'elle leur demandait. Venir à bout de la magie noire n'était pas chose aisée et il n'était pas certain que tous y arriveraient. Pas en un seul cours en tout cas. Enfin, ils allaient au moins acquérir la théorie et pourraient toujours s'entraîner à la visualisation plus tard. Cinq bonnes minutes plus tard, elle frappa dans ses mains pour signifier que le cours allait reprendre son cours.
"Il vous faudra sûrement plusieurs entraînements pour bien visualiser et saisir le "truc". Lorsque le déclic aura eu lieu, ce sera nettement plus facile. Si l'on peut dire, bien sûr. Rien n'est jamais simple quand il s'agit de magie noire. A présent, entraînez-vous sur la gestuelle que vous voyez au tableau, derrière moi."
"Il vous faudra sûrement plusieurs entraînements pour bien visualiser et saisir le "truc". Lorsque le déclic aura eu lieu, ce sera nettement plus facile. Si l'on peut dire, bien sûr. Rien n'est jamais simple quand il s'agit de magie noire. A présent, entraînez-vous sur la gestuelle que vous voyez au tableau, derrière moi."
"Comme vous pouvez le constater, il s'agit de tracer la lettre grecque phi, en partant du haut et en descendant d'un seul mouvement fluide. A vous !"
Elle passa alors au milieu des élèves, corrigeant les gestes de certains comme cet élève de Dagda dont les gestes étaient, comme à son habitude, un peu trop brusque. Il était en troisième année, il avait encore le temps de faire de gros progrès mais Tahina ne l'imaginait pas, pour autant, être guérisseur un jour. Il y avait aussi cette élève de Durmstrang qui manquait de précision ou encore cette autre élève de Hogwarts qui faisait des gestes trop amples. Dans l'ensemble, ils leur manquaient surtout de la précision...
"Hum, nous allons procéder autrement. Mettez-vous deux par deux afin de vous corriger mutuellement. Votre geste doit être précis, ni trop ample, ni trop "timide". Il s'agit, avant tout, de la souplesse de votre poignet et non d'un mouvement global de votre bras. Reprenez."
Il fallut un moment mais tout finit par se mettre en place. Il était temps de passer à l'étape suivante, l'incantation et sa prononciation. La jeune femme fit signe à tous de reposer leur baguette magique le long de leur bras et attendit que tous prêtent bien attention.
"Bien, vous savez ce qu'il faut visualiser, vous avez la gestuelle, ne vous manque donc plus que l'incantation. Elle est, comme bien souvent, empruntée au grec ancien et pourrait se traduire, approximativement par : récupération de blessures. Il vous faut donc prononcer Pligi Anasktisi en accentuant sur la syllabe kti. A noter aussi que le gi de Pligi se prononce comme un "j" et non comme un "gu". Ce n'est pas forcément simple pour tout le monde donc entraînez-vous encore un moment là-dessus et ensuite, nous passerons à la pratique... sur mannequins évidemment."
Sa dernière remarque, Tahina l'avait faite en souriant mais, ceci dit, elle avait préféré préciser pour que personne ne s'imagine qu'elle avait plusieurs blessures de magie noire à leur faire soigner. D'autant que, si ça avait été le cas, elle n'aurait pas mis ses patients à contribution pour être cobaye pour des élèves ne maîtrisant pas encore les choses. Elle n'aurait pas couru le risque d'empirer leur état.
Elle passa alors au milieu des élèves, corrigeant les gestes de certains comme cet élève de Dagda dont les gestes étaient, comme à son habitude, un peu trop brusque. Il était en troisième année, il avait encore le temps de faire de gros progrès mais Tahina ne l'imaginait pas, pour autant, être guérisseur un jour. Il y avait aussi cette élève de Durmstrang qui manquait de précision ou encore cette autre élève de Hogwarts qui faisait des gestes trop amples. Dans l'ensemble, ils leur manquaient surtout de la précision...
"Hum, nous allons procéder autrement. Mettez-vous deux par deux afin de vous corriger mutuellement. Votre geste doit être précis, ni trop ample, ni trop "timide". Il s'agit, avant tout, de la souplesse de votre poignet et non d'un mouvement global de votre bras. Reprenez."
Il fallut un moment mais tout finit par se mettre en place. Il était temps de passer à l'étape suivante, l'incantation et sa prononciation. La jeune femme fit signe à tous de reposer leur baguette magique le long de leur bras et attendit que tous prêtent bien attention.
"Bien, vous savez ce qu'il faut visualiser, vous avez la gestuelle, ne vous manque donc plus que l'incantation. Elle est, comme bien souvent, empruntée au grec ancien et pourrait se traduire, approximativement par : récupération de blessures. Il vous faut donc prononcer Pligi Anasktisi en accentuant sur la syllabe kti. A noter aussi que le gi de Pligi se prononce comme un "j" et non comme un "gu". Ce n'est pas forcément simple pour tout le monde donc entraînez-vous encore un moment là-dessus et ensuite, nous passerons à la pratique... sur mannequins évidemment."
Sa dernière remarque, Tahina l'avait faite en souriant mais, ceci dit, elle avait préféré préciser pour que personne ne s'imagine qu'elle avait plusieurs blessures de magie noire à leur faire soigner. D'autant que, si ça avait été le cas, elle n'aurait pas mis ses patients à contribution pour être cobaye pour des élèves ne maîtrisant pas encore les choses. Elle n'aurait pas couru le risque d'empirer leur état.
Tahina Yapara
Professeure de Guérison
Partie 5
L'heure tournait. Si Tahina ne voulait pas qu'on l'accuse d'être responsable d'une épidémie de crève-la-faim, elle allait devoir rapidement passer à la fin de son cours, à savoir la pratique sur les mannequins. Comme elle l'avait annoncé quelques minutes plus tôt. Elle laissa donc les dernières tentatives de prononciation se faire puis frappa une nouvelle fois dans ses mains pour demander le silence. D'un moulinet de baguette, elle fit venir des mannequins au centre de la pièce. Préparés avant le cours, tous présentaient des blessures similaires à l'illusion qui leur avait permis de débuter la leçon.
"Nous voilà donc arrivés à l'étape finale. Mettez-vous par deux autour d'un mannequin. Vous allez pouvoir vous exercer à tour de rôle sur vos "patients". Ils sont ensorcelés de sorte à ce que les blessures disparaissent si vous exécutez correctement le sortilège... elles réapparaissent ensuite au bout de cinq minutes pour que vous puissiez vous entraîner à nouveau."
Elle se tût le temps que les binômes se forment et que les élèves prennent toute la place dans la salle de classe afin d'avoir suffisamment d'espace pour s'entraîner.
"Lorsque ce n'est pas votre tour, profitez pour bien regarder la gestuelle et la prononciation de votre camarade afin d'être en mesure de l'aider si ça ne fonctionne... mais aussi pour apprendre vous même ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas. Allez-y !"
Lucide, Tahina servait pertinemment que ça prendrait du temps pour que ses élèves maîtrisent le sortilège. Mais, au-delà de ça, elle profitait aussi de ce cours pour leur apprendre à s'entraider et à repérer les erreurs que pouvaient faire les autres. Prendre du recul en analysant les gestes d'un partenaire permettait bien souvent d'apprendre plus vite, de se servir de l'expérience des autres. Après tout, c'était par mimétisme qu'on apprenait en tout début de vie, il n'y avait pas de raison de ne pas continuer par la suite. Deux par deux, les élèves se mirent donc au travail. La guyanaise réalisa rapidement que les adolescents ne s'étaient pas mélangés entre écoles - du moins, par la grande majorité d'entre eux - mais, après tout, ils ne se connaissaient pas encore donc c'était prévisible. Dommage pourtant puisque rien n'était plus enrichissant que de côtoyer d'autres cultures. En tout cas, du point de vue de la jeune femme. Comme un moment plus tôt, elle passa dans les rangs et rectifia les positions, les gestuelles et les incantations, expliquant à ceux qui étaient le plus en difficulté comment visualiser la lumière dans l'ombre, encourageant ceux qui semblaient prometteurs. Une quinzaine de minutes plus tard, quelques uns, rares, avaient réussi à faire disparaître la totalité des blessures de leur patient. La plupart n'avait réussi qu'à en soigner certaines et à commencer la cicatrisation des autres, ce qui était un excellent début.
"Bien, c'est un excellent début et avec un peu d'entraînement, vous maîtriserez tous ce sort rapidement. Lorsque vous penserez être suffisamment à l'aise, revenez me voir pour m'en faire la démonstration. En attendant, notre temps alloué ensemble se termine. Bon appétit à tous."
La professeur fit disparaitre les mannequins et réarrangea sa salle de classe alors que les élèves quittaient le dispensaire pour se rendre au réfectoire.
"Nous voilà donc arrivés à l'étape finale. Mettez-vous par deux autour d'un mannequin. Vous allez pouvoir vous exercer à tour de rôle sur vos "patients". Ils sont ensorcelés de sorte à ce que les blessures disparaissent si vous exécutez correctement le sortilège... elles réapparaissent ensuite au bout de cinq minutes pour que vous puissiez vous entraîner à nouveau."
Elle se tût le temps que les binômes se forment et que les élèves prennent toute la place dans la salle de classe afin d'avoir suffisamment d'espace pour s'entraîner.
"Lorsque ce n'est pas votre tour, profitez pour bien regarder la gestuelle et la prononciation de votre camarade afin d'être en mesure de l'aider si ça ne fonctionne... mais aussi pour apprendre vous même ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas. Allez-y !"
Lucide, Tahina servait pertinemment que ça prendrait du temps pour que ses élèves maîtrisent le sortilège. Mais, au-delà de ça, elle profitait aussi de ce cours pour leur apprendre à s'entraider et à repérer les erreurs que pouvaient faire les autres. Prendre du recul en analysant les gestes d'un partenaire permettait bien souvent d'apprendre plus vite, de se servir de l'expérience des autres. Après tout, c'était par mimétisme qu'on apprenait en tout début de vie, il n'y avait pas de raison de ne pas continuer par la suite. Deux par deux, les élèves se mirent donc au travail. La guyanaise réalisa rapidement que les adolescents ne s'étaient pas mélangés entre écoles - du moins, par la grande majorité d'entre eux - mais, après tout, ils ne se connaissaient pas encore donc c'était prévisible. Dommage pourtant puisque rien n'était plus enrichissant que de côtoyer d'autres cultures. En tout cas, du point de vue de la jeune femme. Comme un moment plus tôt, elle passa dans les rangs et rectifia les positions, les gestuelles et les incantations, expliquant à ceux qui étaient le plus en difficulté comment visualiser la lumière dans l'ombre, encourageant ceux qui semblaient prometteurs. Une quinzaine de minutes plus tard, quelques uns, rares, avaient réussi à faire disparaître la totalité des blessures de leur patient. La plupart n'avait réussi qu'à en soigner certaines et à commencer la cicatrisation des autres, ce qui était un excellent début.
"Bien, c'est un excellent début et avec un peu d'entraînement, vous maîtriserez tous ce sort rapidement. Lorsque vous penserez être suffisamment à l'aise, revenez me voir pour m'en faire la démonstration. En attendant, notre temps alloué ensemble se termine. Bon appétit à tous."
La professeur fit disparaitre les mannequins et réarrangea sa salle de classe alors que les élèves quittaient le dispensaire pour se rendre au réfectoire.
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