Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Aux petits soins
Rp en lien avec Patient zéro, @Drian Vaillant et @Roseanne Leroy étant auteurs de ce dernier.
La pointe bleue de mes chaussures caressait, voire balayait l’herbe parfaitement coupée sur mon passage ; mon envie d’aller au dispensaire était moindre. Là, c’était l’heure du goûter, et j’aurais carrément pu faire autre chose du reste de ma journée que de me faire ausculter à cause de cette maladie hideuse… et qui fait super mal en plus de ça. Je n’ai même pas de bande dessinée dans mon sac à dos, et la seule nourriture qu’il contenait, je l’avais déjà mangée. J’aurais dû écouter ma voix intérieure et contaminer tout le monde pour m’ennuyer moins et oublier ma faim… De plus, peut-être qu’après mon auscultation, j’aurai des séquelles et qu’on me regardera avec dégoût. Je hais ce genre de regards, et pourtant j’en ai défié.
Entre celui de Madame de Guipure, désespérée par mon comportement et par mon désintérêt scolaire, celui des clients ayant « pitié » de moi, en jugeant qu’à mon jeune âge je n’avais pas ma place comme petit serveur au restaurant. Mais le pire, celui qui m’intimide normalement le plus, est celui de mon père. Il a littéralement l’un des pires regards, celui qui veut dire « tu oses, t’es mort ». J’ai parfois presque l’impression qu’il tire des rayons laser rouges avec ce regard.
Or, par-dessus tout cela, inspirer le dégoût m’est insupportable. Je ne suis pas un rat de gouttière à ce que je sache ? J’espérais donc que l’on me fasse tous les soins nécessaires pour qu’il n’y ait plus la moindre trace de pustules sur mon visage.
Ma surdité fréquente me dérangeait beaucoup moins, puisqu’elle ne m’empêchait pas d’être présentable. Même si je dois avouer que ce n’est pas toujours pratique, à cause d’elle je n’ai pas pu entendre quel était le splendide sortilège que Dorianne avait lancé.
«- Intéressant », lui avais-je hasardeusement répondu en balançant légèrement la tête. J’étais fier ma réponse paru passer comme un couteau dans du beurre. Puis elle ajouta autre chose… purée, c’est éprouvant de ne rien comprendre. Je jetai un coup d’œil à Roseanne, puis heureusement pour moi, on arriva à la hauteur du dispensaire.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Le mécanisme de la porte s’activa, tandis que la poignée avait — comme Giovanni l’attendait — pris la forme des lèvres de Madame Zitelli. Ça lui rappela instantanément l’année passée, lorsque, cette autre fois, il était accompagné de Côme, le délégué de Lug.
La porte s’ouvrit sur Madame Zitelli, qui, mains sur les hanches, les examina de haut en bas. Elle posa quelques questions à Doriane, puis se pencha sur Giovanni pour examiner le nombre équivalent de pustules qui lui étaient poussées sur le visage.
« À combien de temps estimez-vous que les pustules sont apparues sur votre peau ? »
L’Italien sentit l’air chaud de la bouche de Madame Zitelli lui caresser la joue, alors il en conclut qu’elle lui avait parlé. Peu bavard, il ne prit pas l’initiative de la prévenir de son anomalie… pensant que ça passerait grâce à ses « anticorps », comme lui avait parlé sa mère, un jour où il avait eu mal au ventre.
« Mmhh ouais. » Lui répondit-il alors en toute incohérence.
La femme se redressa et fronça les sourcils en observant le brun, comme si autre chose que sa réponse lui paraissait bizarre. D’après ses connaissances, les pustules n’altéraient pas la locution, ni l’ouïe. Autre chose devait l’avoir atteint, pensa-t-elle.
Elle se redressa, puis interrogea Dorian à qui elle donna son approbation quant à sa réponse. L’Italien était étonné de le voir là, il était impliqué dans le soin ?! Mais il cacha bien sa joie… il ne cessait décidément pas de se rendre ridicule devant lui.
Ils partagèrent ensemble une partie du chemin, et Madame Zitelli bifurqua dans un halo — précédant tout juste le prochain que prenait le jeune Vaillant — en attrapant l’épaule du petit Ogme tandis qu’il comptait continuer avec les filles. Pourquoi ne le mettait-elle pas avec les autres ? Quoiqu’intérieurement il préférait ne pas être soigné par son délégué… il lui aurait peut-être posé des questions auxquelles il n’aurait pas voulu répondre.
« Asseyez-vous. » Somma-t-elle avec un geste clair en lui indiquant le lit, alors qu’elle se dirigea vers les étagères. « Nous sommes-nous déjà vus auparavant ? » Le questionna-t-elle en réalisant un coup de baguette pour que les soins dont elle allait se servir se posent de façon très organisée sur la table de soin qu’il y avait proche de son lit.
« Je m’en doutais. » Affirma-t-elle avec un sourire en coin en constatant qu’elle ne reçut aucune réponse.
Giovanni Cumuci
3ᵉ année, Ogme
Son sac à dos posé à terre, Giovanni s’installa sur l’un des lits, et attendait patiemment, battant ses pieds dans le vide en attendant ses soins. Il espérait ne pas rester trop longtemps ici, il n’avait même pas fais son devoir de métamorphose à rendre pour le lendemain, madame Rosecieux ne sera pas contente s’il ne réussi pas. Il observa les fioles se poser sur la petite table et Madame Zitelli se rapprocha de lui. Elle se munie d’un monocle doré qui grossissait dix fois son œil, et maintenait toujours sa baguette dans sa main droite, la femme formula un Lumos Minima. Elle tira sur le lobe de Giovanni, ferma un œil et dirigea le bout de sa baguette vers le pavillon de son oreille pour l’inspecter.
«- Aïe !!» Se plaignit le garçon en tirant une grimace.
Le monocle de l’aide-guérisseuse était mécanique et affinait lui même son verre, pour l’aider à voir clairement dans l’oreille de l’italien. Elle voyait nettement l’amas de cérumen jaune.
«- Ah oui ! En effet, le cérumen s’est considérablement accumulé. Je comprends que vous n’entendiez plus grand chose.»
La femme murmura un Nox et enchaîna sur un excellent charme de Soin des Esgourdes sur l’oreille qu’elle maintenait avant de la relâcher d’un coup. Le brun cligna des yeux et sentit une libération partielle. Comme si on lui avait retiré le bouchon d’un lavabo plein d’eau.
«- C’est mieux n’est-ce pas ?»
Il l’avait entendu ! Sa voix avait atteinte son tympan sans aucuns problèmes.
Le piémontais se massa l’oreille et acquiesça, bien qu’il se sentait toujours à moitié sourd.
«- Oui, merci. » La gratifia-t-il. «- Et ensuite ? Vous me faites les premiers soins et je pourrais repartir ? En plus j’ai super faim.»
Madame Zitelli contourna le garçon, puis rebelote : elle lui tira son autre lobe d’oreille pour l’examiner. Il se plaignit de nouveau pour le tirage d’oreille si bien qu’elle lui insuffla de rester tranquille. «- Vous n’allez pas être libéré de si tôt alors canalisez votre énergie jeune homme. Toutefois je devrais pouvoir trouver de quoi vous faire grignoter.» Sur cette dernière parole elle lança une seconde fois le charme. Enfin Giovanni se sentait libéré de sa surdité. Il n’allait plus écouter ses cours à moitié comme la veille. «- Pour être complètement soigné, vous reviendrez demain matin, midi et soir pour que je puisse réaliser de nouveau ces soins. Ne vous en faîtes pas pour les possibles retards, je serais en mesure de le justifier au près de vos professeurs.» La femme se recula, et se débarrassa de son monocle mécanique. D’un coup de baguette, elle fait parvenir un parchemin jusqu’à à l’ogme. «- Je vais me charger de vous apporter quelque chose à grignoter, en attendant remplissez ce formulaire.»
@Aliaume Delalande Et voilà 3/3
«- Aïe !!» Se plaignit le garçon en tirant une grimace.
Le monocle de l’aide-guérisseuse était mécanique et affinait lui même son verre, pour l’aider à voir clairement dans l’oreille de l’italien. Elle voyait nettement l’amas de cérumen jaune.
«- Ah oui ! En effet, le cérumen s’est considérablement accumulé. Je comprends que vous n’entendiez plus grand chose.»
La femme murmura un Nox et enchaîna sur un excellent charme de Soin des Esgourdes sur l’oreille qu’elle maintenait avant de la relâcher d’un coup. Le brun cligna des yeux et sentit une libération partielle. Comme si on lui avait retiré le bouchon d’un lavabo plein d’eau.
«- C’est mieux n’est-ce pas ?»
Il l’avait entendu ! Sa voix avait atteinte son tympan sans aucuns problèmes.
Le piémontais se massa l’oreille et acquiesça, bien qu’il se sentait toujours à moitié sourd.
«- Oui, merci. » La gratifia-t-il. «- Et ensuite ? Vous me faites les premiers soins et je pourrais repartir ? En plus j’ai super faim.»
Madame Zitelli contourna le garçon, puis rebelote : elle lui tira son autre lobe d’oreille pour l’examiner. Il se plaignit de nouveau pour le tirage d’oreille si bien qu’elle lui insuffla de rester tranquille. «- Vous n’allez pas être libéré de si tôt alors canalisez votre énergie jeune homme. Toutefois je devrais pouvoir trouver de quoi vous faire grignoter.» Sur cette dernière parole elle lança une seconde fois le charme. Enfin Giovanni se sentait libéré de sa surdité. Il n’allait plus écouter ses cours à moitié comme la veille. «- Pour être complètement soigné, vous reviendrez demain matin, midi et soir pour que je puisse réaliser de nouveau ces soins. Ne vous en faîtes pas pour les possibles retards, je serais en mesure de le justifier au près de vos professeurs.» La femme se recula, et se débarrassa de son monocle mécanique. D’un coup de baguette, elle fait parvenir un parchemin jusqu’à à l’ogme. «- Je vais me charger de vous apporter quelque chose à grignoter, en attendant remplissez ce formulaire.»
@Aliaume Delalande Et voilà 3/3
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