Pour ou contre cette créature ?
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Parisette
1. Genèse : Je parcours de temps en temps le bestiaire et parfois des idées surgissent. Il n'est pas impossible que mes lectures à destination d'une version plus jeune de moi-même influence l'arrivée de ces idées, au gré de ses goûts du moment. Et puis voilà ^^
2. Catégorie : 1
3. Habitat : Massifs de fleurs et jardins colorés
4. Pays d’origine : Pays-Bas
5. Taille au garrot : 7 à 8 centimètres
6. Poids : 4 à 6 grammes
7. Espérance de vie : 3 à 4 mois
8. Descriptif : La Parisette ne fait pas que ressembler à une fée croisée avec une fleur. Il s'agit d'une hybridation entre des fées et des fleurs. Une hybridation dont l'origine exacte n'est pas très claire si ce n'est que les toutes première Parisettes ont été découvertes dans les immenses champs de tulipes des Pays-Bas. Bien entendu, la magie est soupçonnée dans cette histoire mais personne n'a pour le moment réussi à déterminer si c'était le fruit de l'évolution d'une population de fées au contact des fleurs ou si il y a là l'implication d'un botaniste et/ou d'un magizoologiste.
Ceci étant, on sait tout de même beaucoup de choses sur le cycle de vie des Parisettes. Comme chez la plupart des fleurs, il n'y a pas de mâles et de femelles mais uniquement des individus hermaphrodites. Le réceptacle floral qu'elles ont au sommet de leur tête contient des organes reproducteurs mâles et femelles semblables aux pistils et calices des fleurs. Il faut cependant bien deux Parisettes distinctes pour procéder à une fécondation et donc à la production de petites. Oui, des petites; ls Parisettes, du fait de leur délicatesse et du soin qu'elles apportent aux plantes ont été genrées au féminin.
Voici le cycle de vie d'une Parisette qui dure tout au long de la belle saison. Les Grainettes - les graines de Parisettes - sortent de leur dormance hivernale généralement fin janvier. Elles commencent alors leur développement et passent par tout un stade juvénile où elles poussent telles des fleurs jusqu'à avoir après une quinzaine de jours grand maximum leur apparence adulte. Ce sont dans les derniers jours de cette croissance que la couleur définitive des Parisettes se fixe: du blanc au rouge soutenu en passant par toutes les teintes possible de roses et de rouges. S'en suivent pour les Parisettes entre deux et trois mois au moins d'une vie à s'occuper des fleurs et plantes qui les entourent; vivaces ou annuelles; fleurs, buissons, arbres... Personne dans le règne végétal, pourvu qu'il y ait des fleurs, n'échappent à leurs bons soins. Quand vient la fin de leur vie, que la fleur crânienne qu'elles portent commence à fâner, les Parisettes détachent alors leurs ailes et les déposent au pied d'une plante pour la fertiliser. Elles s'éloignent ensuite et meurent très rapidement après, en moins de 48h, généralement en trouvant refuge dans un tas de compost. Ce sont des congénères qui viendront plus tard, souvent du fait d'une découverte fortuite, broyer les ailes en laissant la poudre sur place. Mais ça, uniquement si aucun sorcier n'est passé par là pour faire son propre fertilisant ou un élément de baguette magique.
Une fois arrivée au stade adulte, les Parisettes sont fertiles et chacune peut produire jusqu'à trois Grainettes avec au moins un mois d'intervalle entre chaque. Les Grainettes sont déposées par les Parisettes-mère dans la terre ou du compost pour qu'elles puissent germer aussitôt. Cependant, si l'hiver approche, la Praisette-mère enfouira plutôt sa Grainette sous un paillage et le froid fera entrer la Grainette en dormance. La chaleur et la luminosité augmentant permettra de la réveiller.
D'un point de vue physique, les Parisettes ont pris de leur ancêtre fée un corps fin et gracieux mais aussi le goût des belles choses - ici, les fleurs. De leur ancêtre floral elles ont pris une partie du cycle de vie mais aussi la fleur au sommet de leur tête. Cette fleur peut-être de différentes espèces tant qu'elles ont naturellement des teintes blanches, roses et rouges. On trouve ainsi des Parisettes à l'aspect de roses, de tulipes de pivoines... Une apparence qui ne gène en rien la reproduction croisée, il semblerait que ça soit le hasard qui détermine la fleur de chacune. Ces fleurs, outre être un attribut très esthétique, permettent à chaque Parisette de produire tout un florilège d'odeurs qui participent à leur communication intra-espèce. En effet, chaque émotion est traduite de manière olfactive. L'autre élément leur permettant d'échanger des informations réside dans leur manière de battre des ailes, un langage qui fait passer les émotions et intentions plus que des mots comme des humains peuvent l'entendre.
Les Parisettes affectionnent les jardins pleins de fleurs et de couleurs. Signe d'un jardin plein de vie, riche et bien entretenu, elles sont les alliées de tous les jardiniers et botanistes. Ces derniers ont d'ailleurs compris assez vite comment les attirer. Certes il faut déjà prendre soi-même soin de son jardin mais ajouter artificiellement de la couleur les fait venir s'installer d'autant plus vite. Pour cela, tous les moyens sont bons; pots colorés, fleurs, galets peints... En échange, ils les protègent des gnomes de jardin qui se plaisent à les mordre à la moindre occasion malgré les massifs fleuris et autres plantes dans lesquelles elles se cachent. Car en effet, les Parisettes sont des créatures particulièrement discrètes et prudentes. Elles font toujours attention à ne pas être vues, ni de ces rustres de gnomes de jardin, ni des humains qui parfois en veulent à leurs ailes. Encore qu'avec le temps, la plupart se sont désintéressés de la chasse aux Parisettes puisque la magie des ailes est bien moindre si on leur arrache plutôt que de les ramasser.
Une dernière chose questionnera peut-être les plus attentifs d'entre vous! Pourquoi appeler ces créatures Parisettes si elles viennent des Pays-Bas? Et bien tout simplement parce que leur nom est venu bien tardivement. Longtemps nommées les fées-fleurs, ces créatures se sont vues dotées du surnom de Parisette du fait de leur introduction réussie par les botanistes en charge des jardins sorciers parisiens. Elles s'y sont plus et multipliées au point que l'humain n'intervient plus dans leur reproduction en cherchant les Grainettes en dormance pour les protéger de l'hiver. La population est totalement autonome et surtout nombreuse. Leur nom est venue de là, des petites hollandaises ayant trouvé domicile à Paris. Les petites parisiennes, surnom affectueux des botanistes du Ministère français est devenu peu à peu Parisette.
2. Catégorie : 1
3. Habitat : Massifs de fleurs et jardins colorés
4. Pays d’origine : Pays-Bas
5. Taille au garrot : 7 à 8 centimètres
6. Poids : 4 à 6 grammes
7. Espérance de vie : 3 à 4 mois
8. Descriptif : La Parisette ne fait pas que ressembler à une fée croisée avec une fleur. Il s'agit d'une hybridation entre des fées et des fleurs. Une hybridation dont l'origine exacte n'est pas très claire si ce n'est que les toutes première Parisettes ont été découvertes dans les immenses champs de tulipes des Pays-Bas. Bien entendu, la magie est soupçonnée dans cette histoire mais personne n'a pour le moment réussi à déterminer si c'était le fruit de l'évolution d'une population de fées au contact des fleurs ou si il y a là l'implication d'un botaniste et/ou d'un magizoologiste.
Ceci étant, on sait tout de même beaucoup de choses sur le cycle de vie des Parisettes. Comme chez la plupart des fleurs, il n'y a pas de mâles et de femelles mais uniquement des individus hermaphrodites. Le réceptacle floral qu'elles ont au sommet de leur tête contient des organes reproducteurs mâles et femelles semblables aux pistils et calices des fleurs. Il faut cependant bien deux Parisettes distinctes pour procéder à une fécondation et donc à la production de petites. Oui, des petites; ls Parisettes, du fait de leur délicatesse et du soin qu'elles apportent aux plantes ont été genrées au féminin.
Voici le cycle de vie d'une Parisette qui dure tout au long de la belle saison. Les Grainettes - les graines de Parisettes - sortent de leur dormance hivernale généralement fin janvier. Elles commencent alors leur développement et passent par tout un stade juvénile où elles poussent telles des fleurs jusqu'à avoir après une quinzaine de jours grand maximum leur apparence adulte. Ce sont dans les derniers jours de cette croissance que la couleur définitive des Parisettes se fixe: du blanc au rouge soutenu en passant par toutes les teintes possible de roses et de rouges. S'en suivent pour les Parisettes entre deux et trois mois au moins d'une vie à s'occuper des fleurs et plantes qui les entourent; vivaces ou annuelles; fleurs, buissons, arbres... Personne dans le règne végétal, pourvu qu'il y ait des fleurs, n'échappent à leurs bons soins. Quand vient la fin de leur vie, que la fleur crânienne qu'elles portent commence à fâner, les Parisettes détachent alors leurs ailes et les déposent au pied d'une plante pour la fertiliser. Elles s'éloignent ensuite et meurent très rapidement après, en moins de 48h, généralement en trouvant refuge dans un tas de compost. Ce sont des congénères qui viendront plus tard, souvent du fait d'une découverte fortuite, broyer les ailes en laissant la poudre sur place. Mais ça, uniquement si aucun sorcier n'est passé par là pour faire son propre fertilisant ou un élément de baguette magique.
Une fois arrivée au stade adulte, les Parisettes sont fertiles et chacune peut produire jusqu'à trois Grainettes avec au moins un mois d'intervalle entre chaque. Les Grainettes sont déposées par les Parisettes-mère dans la terre ou du compost pour qu'elles puissent germer aussitôt. Cependant, si l'hiver approche, la Praisette-mère enfouira plutôt sa Grainette sous un paillage et le froid fera entrer la Grainette en dormance. La chaleur et la luminosité augmentant permettra de la réveiller.
D'un point de vue physique, les Parisettes ont pris de leur ancêtre fée un corps fin et gracieux mais aussi le goût des belles choses - ici, les fleurs. De leur ancêtre floral elles ont pris une partie du cycle de vie mais aussi la fleur au sommet de leur tête. Cette fleur peut-être de différentes espèces tant qu'elles ont naturellement des teintes blanches, roses et rouges. On trouve ainsi des Parisettes à l'aspect de roses, de tulipes de pivoines... Une apparence qui ne gène en rien la reproduction croisée, il semblerait que ça soit le hasard qui détermine la fleur de chacune. Ces fleurs, outre être un attribut très esthétique, permettent à chaque Parisette de produire tout un florilège d'odeurs qui participent à leur communication intra-espèce. En effet, chaque émotion est traduite de manière olfactive. L'autre élément leur permettant d'échanger des informations réside dans leur manière de battre des ailes, un langage qui fait passer les émotions et intentions plus que des mots comme des humains peuvent l'entendre.
Les Parisettes affectionnent les jardins pleins de fleurs et de couleurs. Signe d'un jardin plein de vie, riche et bien entretenu, elles sont les alliées de tous les jardiniers et botanistes. Ces derniers ont d'ailleurs compris assez vite comment les attirer. Certes il faut déjà prendre soi-même soin de son jardin mais ajouter artificiellement de la couleur les fait venir s'installer d'autant plus vite. Pour cela, tous les moyens sont bons; pots colorés, fleurs, galets peints... En échange, ils les protègent des gnomes de jardin qui se plaisent à les mordre à la moindre occasion malgré les massifs fleuris et autres plantes dans lesquelles elles se cachent. Car en effet, les Parisettes sont des créatures particulièrement discrètes et prudentes. Elles font toujours attention à ne pas être vues, ni de ces rustres de gnomes de jardin, ni des humains qui parfois en veulent à leurs ailes. Encore qu'avec le temps, la plupart se sont désintéressés de la chasse aux Parisettes puisque la magie des ailes est bien moindre si on leur arrache plutôt que de les ramasser.
Une dernière chose questionnera peut-être les plus attentifs d'entre vous! Pourquoi appeler ces créatures Parisettes si elles viennent des Pays-Bas? Et bien tout simplement parce que leur nom est venu bien tardivement. Longtemps nommées les fées-fleurs, ces créatures se sont vues dotées du surnom de Parisette du fait de leur introduction réussie par les botanistes en charge des jardins sorciers parisiens. Elles s'y sont plus et multipliées au point que l'humain n'intervient plus dans leur reproduction en cherchant les Grainettes en dormance pour les protéger de l'hiver. La population est totalement autonome et surtout nombreuse. Leur nom est venue de là, des petites hollandaises ayant trouvé domicile à Paris. Les petites parisiennes, surnom affectueux des botanistes du Ministère français est devenu peu à peu Parisette.
Drian Vaillant
7ᵉ année, Délégué, Ogme
Hola !
J'ai une petite question qui me vient d'un ancien devoir (hehe) : comment les parisettes communiquent-elles entre elles ?
J'ai une petite question qui me vient d'un ancien devoir (hehe) : comment les parisettes communiquent-elles entre elles ?
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Bonsoir,
J'imagine les parisettes assez solitaires dans leur tâche, reliquat de leur parenté florale. Cependant, si besoin, elles communiqueront par le biais de leurs battements d'ailes et le parfum de leur fleur crâniale qui feront essentiellement passer des émotions plus que des mots ou un langage tels que les humains peuvent l'entendre.
Je crains de ne pas avoir faits les dits devoirs présents à nos débuts donc je ne sais absolument pas ce qui y était mentionné.
J'imagine les parisettes assez solitaires dans leur tâche, reliquat de leur parenté florale. Cependant, si besoin, elles communiqueront par le biais de leurs battements d'ailes et le parfum de leur fleur crâniale qui feront essentiellement passer des émotions plus que des mots ou un langage tels que les humains peuvent l'entendre.
Je crains de ne pas avoir faits les dits devoirs présents à nos débuts donc je ne sais absolument pas ce qui y était mentionné.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
Hé bien moi qui me demandais justement pourquoi on les appelait comme ça, voilà ma curiosité rassasiée ! Je trouve l'ensemble de la description très bien, félicitations. J'ai deux petites questions : ont-elles des prédateurs (et des moyens pour les éloigner/se défendre) ? Se laissent-elles approcher des humains ou restent-elles à distance car méfiantes ?
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Bonsoir
Je vois les Parisettes comme des créatures d'une discrétion très poussée. C'est ça qui les protège des autres êtres vivants, ainsi que la promiscuité avec les plantes (qui les dissimulent). Quand aux humains, elles peuvent se laisser amadouer mais sont généralement prudente car certains en veulent surtout à leurs ailes. Mais même s'ils parviennent à les leur subtiliser de force ils seront déçus, les propriétés magiques des ailes ne seront pas aussi puissantes que si elles sont récoltées juste après avoir été fraîchement déposées au sol par la parisette elle-même. De faite, la chasse à la Parisette n'est pas vraiment une pratique jugée intéressante.
Je passerais faire les ajouts dans la description vendredi soir (tard)
Je vois les Parisettes comme des créatures d'une discrétion très poussée. C'est ça qui les protège des autres êtres vivants, ainsi que la promiscuité avec les plantes (qui les dissimulent). Quand aux humains, elles peuvent se laisser amadouer mais sont généralement prudente car certains en veulent surtout à leurs ailes. Mais même s'ils parviennent à les leur subtiliser de force ils seront déçus, les propriétés magiques des ailes ne seront pas aussi puissantes que si elles sont récoltées juste après avoir été fraîchement déposées au sol par la parisette elle-même. De faite, la chasse à la Parisette n'est pas vraiment une pratique jugée intéressante.
Je passerais faire les ajouts dans la description vendredi soir (tard)
Drian Vaillant
7ᵉ année, Délégué, Ogme
Merci pour cet éclaircissement ! Oh l'intérêt n'était pas de reprendre ce qu'il y avait dans ce fameux cours ^^
Je pense que rajouter les éléments présents dans la description faite du parc serait bien notamment de la guerre qui les oppose aux gnomes des jardins ! (Pas des prédateurs mais des ennemis naturels quand même )
Je pense que rajouter les éléments présents dans la description faite du parc serait bien notamment de la guerre qui les oppose aux gnomes des jardins ! (Pas des prédateurs mais des ennemis naturels quand même )
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques