Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Vendredi 19 avril 2024
Après cette aventure pour le moins déstabilisante, il avait été débarqué - pas seul évidemment - au Ministère pour la fameuse déposition et vérifier que tout allait bien pour lui. L'auror Delaunay avait insisté et Daniel s'était plié de bonne grâce. Enfin, il n'aurait pas pu refuser quoi que ce soit, il était encore sous le choc de ce qu'il avait vécu une fois le passage franchi. Ca avait été un peu mieux une fois qu'il avait pu voir Tahina. Ils avaient d'ailleurs pu rentrer maintenant.
Peu après avoir quitté le ministère, il avait ressenti les premiers symptômes. Il avait fait en sorte de les dissimulés à sa collègue. Mais ça aurait été bien mal connaître l'excellente guérisseuse qu'elle était. Elle avait tout de suite remarqué qu'il y avait plus qu'un problème lié à ce qu'ils avaient pu voir. Et le grondement de son ventre avait probablement ôté tout doute. Sa collègue et amie l'avait donc amené au dispensaire sans autre forme de procès et sans tenir compte de ses protestations - fort peu convaincantes et nourries ceci dit - ni de ses promesses de venir après avoir été se reposé quelques temps. Non, elle avait même été jusqu'à prévenir mademoiselle Zitelli pour être certain qu'il ne se dérobe pas à la consultation. Et puis la guyanaise était partie, pour se reposer sans doute.
"Bonjour mademoiselle." Articula-t-il enfin à destination de la femme qui n'avait pas vraiment besoin de mots pour lui faire comprendre que professeur ou pas, il devait désormais la suivre pour qu'elle puisse l'examiner et poser un diagnostic. Loin d'être du genre à faire des filouteries, maintenant qu'il était là de toute façon, le père de famille la suivie jusqu'à un endroit où ils seraient tranquille. La femme l'invita alors à s'installer sur le lit. Sans qu'elle en demande plus, il le fit, retirant chaussure, cape et tout vêtement superflu. Ils avaient beau être sorcier, jamais un guérisseur ne l'avait ausculté avec trois voir quatre couches de tissus sur le dos. Ce fut donc en chemise et pantalon qu'il se trouvait, yeux clos, devant la femme.
Peu après avoir quitté le ministère, il avait ressenti les premiers symptômes. Il avait fait en sorte de les dissimulés à sa collègue. Mais ça aurait été bien mal connaître l'excellente guérisseuse qu'elle était. Elle avait tout de suite remarqué qu'il y avait plus qu'un problème lié à ce qu'ils avaient pu voir. Et le grondement de son ventre avait probablement ôté tout doute. Sa collègue et amie l'avait donc amené au dispensaire sans autre forme de procès et sans tenir compte de ses protestations - fort peu convaincantes et nourries ceci dit - ni de ses promesses de venir après avoir été se reposé quelques temps. Non, elle avait même été jusqu'à prévenir mademoiselle Zitelli pour être certain qu'il ne se dérobe pas à la consultation. Et puis la guyanaise était partie, pour se reposer sans doute.
"Bonjour mademoiselle." Articula-t-il enfin à destination de la femme qui n'avait pas vraiment besoin de mots pour lui faire comprendre que professeur ou pas, il devait désormais la suivre pour qu'elle puisse l'examiner et poser un diagnostic. Loin d'être du genre à faire des filouteries, maintenant qu'il était là de toute façon, le père de famille la suivie jusqu'à un endroit où ils seraient tranquille. La femme l'invita alors à s'installer sur le lit. Sans qu'elle en demande plus, il le fit, retirant chaussure, cape et tout vêtement superflu. Ils avaient beau être sorcier, jamais un guérisseur ne l'avait ausculté avec trois voir quatre couches de tissus sur le dos. Ce fut donc en chemise et pantalon qu'il se trouvait, yeux clos, devant la femme.
Conséquence d'épopée
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Il n'avait pas gardé les yeux fermés bien longtemps. Des images fugaces et des sons inquiétants perçus dans le monde non magique lui était revenu avec force. Ce n'était pas vraiment ce qu'il avait pu espérer en procédant ainsi. Il avait alors rouvert ses paupières et prit le temps de répondre à la femme qui se tenait devant lui. Elle avait voulu savoir ses habitudes alimentaires, quoi, comment, quelle quantité... Daniel n'était pas dupe, elle s'orientait vers une de ces maladies bien connues qui touchaient le système digestif. Alors il fit l'effort de se souvenir et là... le marnais dû se rendre à l'évidence.
Hésitant sur les mots, fronçant les sourcils. "Non je n'ai pas mangé hier soir. Un gros repas le midi, je n'avais pas faim." Ca il s'en souvenait bien, il s'était une fois de plus fait la réflexion que ses deux petits étaient de vrais gouffres et c'était son père qui lui avait fait la remarque qu'à cet âge là, lui et sa sœur avaient été exactement pareil. C'était lié à la croissance et parfaitement normal d'avoir faim presque en permanence, même après avoir fait bonne chaire. "Et ce matin..." Il doutait. Il n'avait pas souvenir d'avoir mangé. Et comme il ne déjeunait pas vraiment, ou très peu. "Je ne sais plus. Je ne crois pas." Il avait été appelé en urgence, non, il ne devait pas avoir pris le temps d'avaler quoique ce soit de plus que son café. Et puis ici, l'ambiance avait été tellement particulière que l'idée même de manger ne l'avait pas effleuré.
Mademoiselle Zitelli avait donc pris bonne note de tout ceci, en plus de ce qu'il pouvait bien prendre en temps normal. Car la situation était exceptionnelle, il voulait qu'elle le comprenne. Il n'était pas gros mangeur le matin, mais il ne sautait pas de repas régulièrement. Daniel lui avait trouvé un air particulièrement concentré. Elle avait ensuite saisi sa baguette et demandé un accord pour l'examiné. Il avait accepté, acceptant ses requêtes lorsqu'elle pouvait en avoir. Il n'avait jamais été un patient réfractaire, même s'il n'aimait pas ces moments où il se sentait mis à nu, de manirèe tout à fait figurative bien entendu!
Hésitant sur les mots, fronçant les sourcils. "Non je n'ai pas mangé hier soir. Un gros repas le midi, je n'avais pas faim." Ca il s'en souvenait bien, il s'était une fois de plus fait la réflexion que ses deux petits étaient de vrais gouffres et c'était son père qui lui avait fait la remarque qu'à cet âge là, lui et sa sœur avaient été exactement pareil. C'était lié à la croissance et parfaitement normal d'avoir faim presque en permanence, même après avoir fait bonne chaire. "Et ce matin..." Il doutait. Il n'avait pas souvenir d'avoir mangé. Et comme il ne déjeunait pas vraiment, ou très peu. "Je ne sais plus. Je ne crois pas." Il avait été appelé en urgence, non, il ne devait pas avoir pris le temps d'avaler quoique ce soit de plus que son café. Et puis ici, l'ambiance avait été tellement particulière que l'idée même de manger ne l'avait pas effleuré.
Mademoiselle Zitelli avait donc pris bonne note de tout ceci, en plus de ce qu'il pouvait bien prendre en temps normal. Car la situation était exceptionnelle, il voulait qu'elle le comprenne. Il n'était pas gros mangeur le matin, mais il ne sautait pas de repas régulièrement. Daniel lui avait trouvé un air particulièrement concentré. Elle avait ensuite saisi sa baguette et demandé un accord pour l'examiné. Il avait accepté, acceptant ses requêtes lorsqu'elle pouvait en avoir. Il n'avait jamais été un patient réfractaire, même s'il n'aimait pas ces moments où il se sentait mis à nu, de manirèe tout à fait figurative bien entendu!
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques
Le temps de l'examen lui avait paru s'étirer de façon anormalement longue. Il n'était pourtant pas du genre impatient. Était ce en raison de la fatigue ou bien les douleurs qu'il ressentait de plus en plus au niveau de l'estomac qui lui faisait perdre la réelle notion du temps? Cela était bien difficile à dire et il se retint de poser la question. C'était que le magizoologiste préférait éviter de perturber la concentration de celle qui allait, sous peu il l'espérait, lui proposer un diagnostic et un traitement. D'ailleurs, n'avait elle pas justement terminé de lancer les sorts dont elle avait besoin? Elle s'éloignait de lui, rangeant sa baguette magique.
"Crève-la-faim?" Répéta-t-il avec un ton hébété. Pas qu'il n'avait pas compris mais il avait apparemment besoin de la confirmation verbale et physique - la soignante avait eut un hochement de tête conjoint - pour prendre toute la mesure de l'information. Cela lui permit de faire revenir à son esprit quelques bribes de connaissances, dûment compléter par la guérisseuse. La potion Yeda filtrée. Il acquiesça. Trois gouttes avant chaque repas. Nouveau signe d'assentiment à l'aide de sa tête. Commencer par manger ici même un premier repas pour qu'elle puisse évaluer comment ça allait. D'accord.
Apparemment satisfaite de le voir docile, la femme s'éloigna. Pas très loin, donc pas très longtemps. Juste de quoi récupérer la potion qu'il devait avaler avant de manger et probablement faire passer un message afin qu'il puisse manger quelque chose. Il prit donc la potion puis avisa le plateau sur lequel il pouvait voir de la compote, un peu de pain, du beurre - doux il espérait, il n'avait jamais réussi à faire comme les bretons - ce qui devait être une tisane et une banane. Léger et très digeste, qui le tiendrait jusqu'au midi sans aucun doute.
Désormais seul, dire qu'il n'avait pas vu mademoiselle Zitelli s'en aller - elle était d'une discrétion surprenante! -, Daniel commença par boire. A voir la boisson, il avait eu un sensation de sécheresse dans la bouche. Puis il préféra commencer doucement avec la compote. Les maux de son ventre se mirent peu à peu en sourdine, cuiller après cuiller. En sourdine seulement, ils étaient là, mais moins prenant. Puis il prit le fruit et enfin les tartines. Et comme après ça tout semblait aller bien, il fut libéré, potion prescrite dans la main. Ca ne tenait donc plus qu'à lui de se soigner. Quelques jours à prendre la potion et bien entendu, à ne pas oublier un repas. Toujours un petit quelque chose.
"Crève-la-faim?" Répéta-t-il avec un ton hébété. Pas qu'il n'avait pas compris mais il avait apparemment besoin de la confirmation verbale et physique - la soignante avait eut un hochement de tête conjoint - pour prendre toute la mesure de l'information. Cela lui permit de faire revenir à son esprit quelques bribes de connaissances, dûment compléter par la guérisseuse. La potion Yeda filtrée. Il acquiesça. Trois gouttes avant chaque repas. Nouveau signe d'assentiment à l'aide de sa tête. Commencer par manger ici même un premier repas pour qu'elle puisse évaluer comment ça allait. D'accord.
Apparemment satisfaite de le voir docile, la femme s'éloigna. Pas très loin, donc pas très longtemps. Juste de quoi récupérer la potion qu'il devait avaler avant de manger et probablement faire passer un message afin qu'il puisse manger quelque chose. Il prit donc la potion puis avisa le plateau sur lequel il pouvait voir de la compote, un peu de pain, du beurre - doux il espérait, il n'avait jamais réussi à faire comme les bretons - ce qui devait être une tisane et une banane. Léger et très digeste, qui le tiendrait jusqu'au midi sans aucun doute.
Désormais seul, dire qu'il n'avait pas vu mademoiselle Zitelli s'en aller - elle était d'une discrétion surprenante! -, Daniel commença par boire. A voir la boisson, il avait eu un sensation de sécheresse dans la bouche. Puis il préféra commencer doucement avec la compote. Les maux de son ventre se mirent peu à peu en sourdine, cuiller après cuiller. En sourdine seulement, ils étaient là, mais moins prenant. Puis il prit le fruit et enfin les tartines. Et comme après ça tout semblait aller bien, il fut libéré, potion prescrite dans la main. Ca ne tenait donc plus qu'à lui de se soigner. Quelques jours à prendre la potion et bien entendu, à ne pas oublier un repas. Toujours un petit quelque chose.
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