Lorie Fleury
6ᵉ année, Déléguée, Ogme
Une autre histoire ? Alors quoi ? Lorie s’était transformée en un conteuse de renom ? La blonde trouvait cela amusant et avec cet aspect, elle trouvait que tout était bien plus léger. Et pourquoi pas finalement ? Pourquoi pas prendre le rôle de la conteuse ? Souriante, la blonde fit apparaître trois poufs. Des poufs bien dodus et terriblement confortable lorsqu’on laissait son corps effleurer le velours bleu. Lorie fut la première à se laisser tomber. Le pouf en question devait bien grimacer malgré le poids plume de Lorie et si on se concentrait on aurait juré que celui-ci souffla de désespoir. A moins que tout cela ne soit le crie d’agonie des plumes qui le rendait douillet.
« L’amazone… Songea Lorie qui tapotait ses lèvres avec son index se forçant à remettre ses souvenirs en ordre. Oui, tout a commencé avec le premier jour ou j’ai mis les pieds dans la forêt. Mon attention à vite été happée par un bâtiment au loin. Alors que j’ai trouvé plus raisonnable d’enquêter plutôt que de dresser les créature environnante. J’ai entendu un bourdonnement lourd. Celui-ci résonnait comme la lave dans les entraille de la terre. J’ai reconnu une créature magique fascinante un Espadachim. Aux allure de grosse guêpe il faut se méfier, ah ça oui, car si leur dard démesuré nous touche, celui-ci nous fait transplanner jusqu’à la reine. Eh savez vous ce que l’ont dit ? Lorie pris une voix dramatique. La reine marchande votre vie contre un objet rare… Si vous n’avez rien a lui offrir, alors, vous finissez en dîner. Heureusement, je l’ai empêcher en créant une barrière magique qu’elle ne put pénétrer… J’ai continuer ma route jusqu’au bâtiment… S’élevait devant moi une énorme porte et je du m’y prendre à trois fois pour l’entrouvrir afin de me faufiler. Une fois à l’intérieur je fut témoin d’un spectacle grandiose. La voix mystérieuse Lorie continua son histoire. Il y avait un bassin avec de gros nénuphars, sur l’eau miroitante se reflétait des lumières captées par la magie des Amazones. De l’autre côté, l’une d’entre elles manipulait un mécanisme enchanté. C’est alors que j’entendis un murmure. Le prince Tearii Ma-Rama… Il était pris au piège, attaché au tronc d’un arbre par les racine et les lianes. D’un coup de baguette… Je le libérais… Nous décidâmes de sortir de l’antre des amazones… Nous nous cachâmes dans les fougères et la végétation environnante afin de ne pas se faire repérer par le petit régiment de guerrières qui s’approchaient. Une fois à l’écart, le prince exécuta une danse, celle de l’eau si mes souvenirs ne me trompent pas. Il entendit grâce a sa magie, la vie pulser dans une direction, m’indiquant qu’un être était en train de périr. Sans la moindre hésitation, je m’étais mise dans la direction qu’il m’avait indiqué. J’y trouvais une amazone blessée d’une flèche de centaure dans les entrailles. J’accourais pour lui venir en aide, tout en faisant attention de ne pas finir embroché par sa lance. Lorsque je eut gagné sa confiance en lui expliquant que j’étais guérisseuse… Elle me laissa l’occulter. Cependant ce ne fut pas de tout repos, à ça non… Le sol se mit a trembler alors qu’un troupeau de centaure venait finir leur chasse. C’est alors que le prince fit une danse qui leva la terre elle-même pour ériger un mur protecteur. Concentrée j’observais l’amazone et sa blessure. J’avais coupé la flèche afin que celle-ci ne déchire pas tout les organes lors de l’extraction. Puis d’un double Levioso, je venais extraire les morceaux. Quand ce fut fini, je vint cicatriser les plaies intérieurs avant de cicatriser son épiderme… Elle se releva aussitôt et s’empressa de nous dire de fuir les centaures. Elle me donna un collier… Lorie sortit le collier en question, il restait deux perles. Si j’étais en danger, je pouvait briser l’une des trois perles pour l’appeler à l’aide. La seule que j’eu brisé était pour qu’elle nous guide vers le royaume de être de l’eau à qui nous avons du dérober le dernier fragment. Ce jour là, j’ai gagné l’amitié et la loyauté d’une guerrière de renom ainsi que celle du prince. »
Alors qu’elle eut fini son histoire Lorie vit une fée postale apparaître. Elle remercia celle-ci pour le courrier et s’empressa d’ouvrir l’enveloppe. Elle fixa celle-ci d’un air mélancolique mais se força à la relire plusieurs fois. Sous le choc d’une tel nouvelle, le cœur lourd elle ne pu retenir des larmes. La funeste nouvelle était tombée, elle ne voulait y croire mais pourtant c’était vrai. Le souffle coupé, le regard dans le vide, la douleur dans sa poitrine était trop intense et celle-ci se releva. Elle plia le parchemin.
« Paline… » Avait-elle simplement murmurée alors qu’elle se remémorait ce petit soleil vermillon jouant de la guitare sur la plage. Partie à jamais…
« Je crois qu’il est temps pour moi de regagner mon boudoir. Merci pour ce moment cher tous les deux. Je vous aimes du plus profond de mon être. »
La championne glissa le parchemin dans une poche de son sac. Et sans même se retourner, regagna le boudoir le cœur lourd, l’âme brisée. La pluie aurait été meilleure météo pour ce funeste jour.
Je pense qu’on peut clôturer ce Rp ici. Merci pour ce moment encore une fois. J’espère à bientôt pour de nouvelles aventures.
Teilo Daroux
3ᵉ année, Délégué, Lug
Des poufs ? Mais... quelle excellente idée, se dit Teilo en admirant un instant le velours bleu du sien. Il s'y laissa tomber comme Lorie pour voir s'il pouvait produire le même bruit qu'elle. Ce fut le cas et le Lug s'en amusa un peu avant d'apprécier ce nouveau confort. C'était comme flotter sur un nuage, presque aussi bien que quand il s'était retrouvé libéré de la gravité tout à l'heure. Avec un 'hmm' de contentement, le garçon plaça ses mains derrière sa nuque et étendit ses jambes.
Très vite cependant, son attention fut accaparée par la nouvelle histoire que Lorie leur contait, à lui et Pensée. Suzanne lui en avait fait une vague synthèse sans y mettre beaucoup de détails. Par chance, Lorie les distribuait à la pelle et les changements de ton de son amie, la manière qu'elle avait de rythmer son récit lui rappelaient tellement sa maman que son sourire s'étendit rapidement jusqu'à ses oreilles. Se retrouvant pour un instant encore plus jeune qu'il n'était réellement, il s'enthousiasmait de la magie et des êtres qui lui étaient décrits, oubliant presque que cette histoire était aussi vraie que la précédente.
Oh, comme il voulait voir de ses propres yeux l'antre des amazones avec son bassin aux immenses nénuphars. Comme il voulait sauver une amazone avec ses talents de guérisseur, et ainsi lier une amitié profonde et pour la vie. Et surtout, comme il voulait rencontrer ce prince Teari, apprendre cette danse de l'eau qui permettait d'entendre la vie pulser, cette autre qui appelait la terre même à la rescousse. A défaut, s'il ne pouvait les apprendre, il se contenterait de le regarder danser.
Ses yeux se voilèrent légèrement alors que, grâce à la voix de Lorie, Teilo imaginait tout ça. Il se sentait vraiment bien. Mais l'histoire se termina trop vite à son goût et l'incursion de la fée postale et de son message les ramena tous les trois à la réalité. D'abord, les yeux rivés sur Lorie, le Lug haussa un sourcil. Il sentait que quelque-chose n'allait pas, que la nouvelle était mauvaise. C'était assez facile à deviner, son amie pleurait. La dernière fois qu'il l'avait vue pleurer, c'était dans sa chambre quand ils avaient parlé de Pensée qui était à l’hôpital après son accident avec un abraxan.
Teilo s'assit dans son pouf lorsque son amie évoqua un nom qui lui était étranger. Qui était Paline ? Sûrement pas une élève de Beauxbâtons. Non, le nom lui faisait plutôt penser à une des merveilleuses créatures que Lorie avait eu l'occasion de croiser sur sa route, au Brésil ou ailleurs. Il n'osa pas demander à Lorie de lui expliquer, ne réagit pas quand elle prit congé. Il prit juste le message d'affection qu'elle leur envoyait et le laissa se diffuser dans sa poitrine comme un petit ilot de chaleur.
Puis, alors qu'elle s'éloignait déjà, il enfonça ses deux mains dans le pouf et déclara à tue-tête : "On t'aime aussi." Même si Lorie ne se retourna pas, elle ne pouvait que l'avoir entendu. Alors, satisfait, le Lug se remit debout et alla tendre la main à Pensée pour l'aider à se relever. "Le jaune lui va vraiment bien." Ce n'était pas une couleur qu'il portait habituellement mais il pouvait peut-être essayer.
Très vite cependant, son attention fut accaparée par la nouvelle histoire que Lorie leur contait, à lui et Pensée. Suzanne lui en avait fait une vague synthèse sans y mettre beaucoup de détails. Par chance, Lorie les distribuait à la pelle et les changements de ton de son amie, la manière qu'elle avait de rythmer son récit lui rappelaient tellement sa maman que son sourire s'étendit rapidement jusqu'à ses oreilles. Se retrouvant pour un instant encore plus jeune qu'il n'était réellement, il s'enthousiasmait de la magie et des êtres qui lui étaient décrits, oubliant presque que cette histoire était aussi vraie que la précédente.
Oh, comme il voulait voir de ses propres yeux l'antre des amazones avec son bassin aux immenses nénuphars. Comme il voulait sauver une amazone avec ses talents de guérisseur, et ainsi lier une amitié profonde et pour la vie. Et surtout, comme il voulait rencontrer ce prince Teari, apprendre cette danse de l'eau qui permettait d'entendre la vie pulser, cette autre qui appelait la terre même à la rescousse. A défaut, s'il ne pouvait les apprendre, il se contenterait de le regarder danser.
Ses yeux se voilèrent légèrement alors que, grâce à la voix de Lorie, Teilo imaginait tout ça. Il se sentait vraiment bien. Mais l'histoire se termina trop vite à son goût et l'incursion de la fée postale et de son message les ramena tous les trois à la réalité. D'abord, les yeux rivés sur Lorie, le Lug haussa un sourcil. Il sentait que quelque-chose n'allait pas, que la nouvelle était mauvaise. C'était assez facile à deviner, son amie pleurait. La dernière fois qu'il l'avait vue pleurer, c'était dans sa chambre quand ils avaient parlé de Pensée qui était à l’hôpital après son accident avec un abraxan.
Teilo s'assit dans son pouf lorsque son amie évoqua un nom qui lui était étranger. Qui était Paline ? Sûrement pas une élève de Beauxbâtons. Non, le nom lui faisait plutôt penser à une des merveilleuses créatures que Lorie avait eu l'occasion de croiser sur sa route, au Brésil ou ailleurs. Il n'osa pas demander à Lorie de lui expliquer, ne réagit pas quand elle prit congé. Il prit juste le message d'affection qu'elle leur envoyait et le laissa se diffuser dans sa poitrine comme un petit ilot de chaleur.
Puis, alors qu'elle s'éloignait déjà, il enfonça ses deux mains dans le pouf et déclara à tue-tête : "On t'aime aussi." Même si Lorie ne se retourna pas, elle ne pouvait que l'avoir entendu. Alors, satisfait, le Lug se remit debout et alla tendre la main à Pensée pour l'aider à se relever. "Le jaune lui va vraiment bien." Ce n'était pas une couleur qu'il portait habituellement mais il pouvait peut-être essayer.
- HRP:
- Merci Lolo pour ce moment de légèreté, de révélations et de partage ! A très vite.
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