Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
Haras
Allons, pressons ! Monsieur De Moor ne nous offre que quelques minutes pour tout visiter, alors dépêchez-vous et tendez bien l’oreille. Je ne me répéterai pas. Nous voici donc dans l’antre de notre maréchal-ferrant et de ses majestueux abraxans : j’ai nommé le manège ! Evidemment la première chose qui interpelle lorsqu’on entre dans ce bâtiment, c’est la taille surdimensionnée de tout ce qu’on y trouve. Tout y est gigantesque pour nous, mais croyez-moi, c’est bien le minimum quand on veut élever une bonne trentaine d’abraxans dans le confort absolu.
Le haras se divise en trois parties. Commençons par le manège, face à nous. N’ayez pas peur, les portes sont titanesques, mais les deux bras de n’importe quelle première année suffisent à les ouvrir. Une merveille d’artisanat magique ! De là vous pouvez prendre le risque de rester dans le passage des cavaliers — comme nous le faisons actuellement — ou de vous installer dans les gradins capitonnés qui entourent ce gigantesque cercle d’herbe tondue où les cavaliers poussent leurs formidables montures. Et admirez comment la coupole vitrée qui surplombe le manège fait pleuvoir la lumière sur lui. Brrr… Ça me donne des frissons à chaque fois.
Venez, ne restons pas là, je vais vous conduire dans la deuxième partie du haras. Celle qui ne se révèle jamais aux simples visiteurs : la réserve de whisky Pur Feu si chère à nos abraxans. Admirez plutôt ! Ne me demandez pas qui a empilé ces tonneaux là aux origines… Certains prétendent que ça ne peut être que les géants. Je vous laisse vous faire votre propre avis. Reste que ces tonneaux conservent différentes variations du whisky Pur Feu et qu’ils sont ensorcelés pour ne jamais se vider. Je vous invite à vous renseigner sur l’œuvre du professeur Delalande et son chaudron d’Abondance pour savoir comment une telle prouesse est possible. A quoi servent ces arches ? Ce ne sont pas des arches mais des abreuvoirs pour les abraxans. Tu ne croyais quand même pas qu’il s’abreuvait directement au tonneau ?
En route pour la dernière partie ! Nous ne devons pas laisser la porte de la réserve ouverte plus longtemps : les gnomes de jardin pourraient s’infiltrer et dérober le whisky dont ils raffolent eux aussi.
Je sais ce que vous vous dîtes… Vous n’avez jamais rien vu d’aussi grand. D’après notre maréchal-ferrant, cet espace couvre l’équivalent de l’aile ouest du château… Les boxes de chaque abraxan sont pratiquement aussi grands que nos salles de classe. Les montagnes de foin entassées sur votre gauche servent à les tapisser ! Le grand axbraxan noir que vous voyez là-bas s’appelle Pégase. Il est réputé pour n'avoir jamais été monté par qui que ce soit. Il a un épouvantable caractère et échappe parfois à la vigilance du maréchal-ferrant. Alors ne soyez pas surpris si vous le trouvez à se balader dans les jardins. N’essayez pas trop de l’approcher, il n’aime pas les élèves. Heureusement qu'il y en a de plus dociles comme la douce et un peu âgée Plume, le têtu Neptune appréciant les marques de respect et la fougueuse Merveille. Enfin, de toute façon, il vous est formellement interdit de prendre vos premiers cours de monte avant vos 14 ans révolus.
Les meilleurs cavaliers de l’école mettent un à deux ans à maîtriser un abraxan. A ma connaissance, il n’y a que monsieur De Moor et des septième année qui les montent dans les jardins.
Le haras se divise en trois parties. Commençons par le manège, face à nous. N’ayez pas peur, les portes sont titanesques, mais les deux bras de n’importe quelle première année suffisent à les ouvrir. Une merveille d’artisanat magique ! De là vous pouvez prendre le risque de rester dans le passage des cavaliers — comme nous le faisons actuellement — ou de vous installer dans les gradins capitonnés qui entourent ce gigantesque cercle d’herbe tondue où les cavaliers poussent leurs formidables montures. Et admirez comment la coupole vitrée qui surplombe le manège fait pleuvoir la lumière sur lui. Brrr… Ça me donne des frissons à chaque fois.
Venez, ne restons pas là, je vais vous conduire dans la deuxième partie du haras. Celle qui ne se révèle jamais aux simples visiteurs : la réserve de whisky Pur Feu si chère à nos abraxans. Admirez plutôt ! Ne me demandez pas qui a empilé ces tonneaux là aux origines… Certains prétendent que ça ne peut être que les géants. Je vous laisse vous faire votre propre avis. Reste que ces tonneaux conservent différentes variations du whisky Pur Feu et qu’ils sont ensorcelés pour ne jamais se vider. Je vous invite à vous renseigner sur l’œuvre du professeur Delalande et son chaudron d’Abondance pour savoir comment une telle prouesse est possible. A quoi servent ces arches ? Ce ne sont pas des arches mais des abreuvoirs pour les abraxans. Tu ne croyais quand même pas qu’il s’abreuvait directement au tonneau ?
En route pour la dernière partie ! Nous ne devons pas laisser la porte de la réserve ouverte plus longtemps : les gnomes de jardin pourraient s’infiltrer et dérober le whisky dont ils raffolent eux aussi.
Je sais ce que vous vous dîtes… Vous n’avez jamais rien vu d’aussi grand. D’après notre maréchal-ferrant, cet espace couvre l’équivalent de l’aile ouest du château… Les boxes de chaque abraxan sont pratiquement aussi grands que nos salles de classe. Les montagnes de foin entassées sur votre gauche servent à les tapisser ! Le grand axbraxan noir que vous voyez là-bas s’appelle Pégase. Il est réputé pour n'avoir jamais été monté par qui que ce soit. Il a un épouvantable caractère et échappe parfois à la vigilance du maréchal-ferrant. Alors ne soyez pas surpris si vous le trouvez à se balader dans les jardins. N’essayez pas trop de l’approcher, il n’aime pas les élèves. Heureusement qu'il y en a de plus dociles comme la douce et un peu âgée Plume, le têtu Neptune appréciant les marques de respect et la fougueuse Merveille. Enfin, de toute façon, il vous est formellement interdit de prendre vos premiers cours de monte avant vos 14 ans révolus.
Les meilleurs cavaliers de l’école mettent un à deux ans à maîtriser un abraxan. A ma connaissance, il n’y a que monsieur De Moor et des septième année qui les montent dans les jardins.
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