Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie
PROFANATIONS EN PAGAILLE
« Comment en sommes-nous arrivés là ? » La question, répétée plusieurs fois par la ministre des Affaires magiques, Jesabelle Fontenoy, hier soir en conférence de presse, résonne dans toutes les têtes ce matin. Oui, comment en sommes-nous arrivés là ? Comment, dans le silence des nuits parisiennes, des tombes (cinq d’après nos dernières informations) ont-elles pu être profanées en toute impunité ? Comment ?
Cette question demeure sans réponse à l’aube d’une nuit cauchemardesque durant laquelle le mausolée de la famille Rosier et les tombes des trois anciens hauts-fonctionnaires du ministère des Affaires magiques ont été la cible de pillages et de vandalismes. Consulté tôt ce matin, après une nuit très agitée, le décidément très occupé directement du Département des enquêtes majeures, Alphonse Saucet, se dit préoccupé par le peu d’éléments laissés par les malfaiteurs. Ce qui n’augure rien de bon pour la suite de l’enquête…
En l’espace d’un an, nous avons été témoins — et pour certains victimes — d’un regain de criminalité au sein de nôtre communauté. Personne n’a oublié le vol rocambolesque du coffre 14855-DR, au mois de mars de l’année dernière, alors qu’il convoyait (sous bonne garde !) entre Lyon et Paris afin de rejoindre les salles sécurisées de la banque des sorciers Gripsou et fils. Une affaire classée sans suite en novembre dernier par le ministère des Affaires magiques, faute de pistes exploitables. Est-ce désormais le même sort qui attend l’enquête en cours sur ces incompréhensibles profanations ? Devons-nous, nous, citoyens, acceptés les bras croisés que d’autres méfaits restent impunis ? C’est la question que pose ce matin notre directrice d’édition, l’estimée Danielle Luminus, touchée personnellement par cette affaire (lune des tombes est celle de son beau-père). Une question qui ne manquera pas d’agiter les hautes sphères du ministère alors que le Cri de la Gargouille se propose d’offrir une prime de 3000 liards à quiconque livrera des informations capitales pouvant mener à l’arrestation des coupables.
RUBRIQUE UNE NATIONALE (01.04.2021) Cette question demeure sans réponse à l’aube d’une nuit cauchemardesque durant laquelle le mausolée de la famille Rosier et les tombes des trois anciens hauts-fonctionnaires du ministère des Affaires magiques ont été la cible de pillages et de vandalismes. Consulté tôt ce matin, après une nuit très agitée, le décidément très occupé directement du Département des enquêtes majeures, Alphonse Saucet, se dit préoccupé par le peu d’éléments laissés par les malfaiteurs. Ce qui n’augure rien de bon pour la suite de l’enquête…
En l’espace d’un an, nous avons été témoins — et pour certains victimes — d’un regain de criminalité au sein de nôtre communauté. Personne n’a oublié le vol rocambolesque du coffre 14855-DR, au mois de mars de l’année dernière, alors qu’il convoyait (sous bonne garde !) entre Lyon et Paris afin de rejoindre les salles sécurisées de la banque des sorciers Gripsou et fils. Une affaire classée sans suite en novembre dernier par le ministère des Affaires magiques, faute de pistes exploitables. Est-ce désormais le même sort qui attend l’enquête en cours sur ces incompréhensibles profanations ? Devons-nous, nous, citoyens, acceptés les bras croisés que d’autres méfaits restent impunis ? C’est la question que pose ce matin notre directrice d’édition, l’estimée Danielle Luminus, touchée personnellement par cette affaire (lune des tombes est celle de son beau-père). Une question qui ne manquera pas d’agiter les hautes sphères du ministère alors que le Cri de la Gargouille se propose d’offrir une prime de 3000 liards à quiconque livrera des informations capitales pouvant mener à l’arrestation des coupables.
Par André Sombrelune
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