Aliaume Delalande
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie

Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie

Aliaume Delalande
https://www.beauxbatons.org//t137-aliaume-delalande#501

Mer 13 Déc 2023 - 18:54

Index
Algues

...

Arbres

Baie de givre ·

Champignons

...

Fleurs

Rhumiel ·

Fougères

...

Mousses

...
Daniel Kieffer
Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques

Daniel Kieffer
Professeur de Créatures Magiques

Daniel Kieffer
https://www.beauxbatons.org/t119-daniel-kieffer

Ven 23 Aoû 2024 - 22:53

Baie de givre
Catégorie : Arbre
Pays d’origine : France - Italie - Suisse (dans les Alpes)
Propriétés : Connues pour être, entre autres, un ingrédient du Philtre de Fraîcheur, les baies de givre sont le fruit de l'arbre portant le même nom. Elles ont la capacité d'emmagasiner tout le froid de leur environnement pour le restituer lorsqu'elles sont cueillies. Pour cette raison, il est important de se munir de gants au risque de subir de graves engelures par simple contact de la peau avec les fruits. Elles doivent alors être manipulées avec de grandes précautions pour qu'elles restent le plus intactes possibles avant leur utilisation sinon elles perdent en efficacité. Avant de les intégrer dans une potion, il suffit de les piquer d'une petite aiguille afin que leur jus se répande dans la préparation.

Les feuilles, quant à elles, auraient la capacité d'attirer le dahu qui en serait très friand. Aucune preuve n'a été apportée, à ce jour, sur la véracité de cette légende des Alpes italiennes. Ce que l'on sait de source sûre, par contre, c'est que la piqûre de pointes de chaque feuille provoque une brûlure par le froid qui provoque une intense douleur paralysant le sorcier pendant une quinzaine de minutes.

Description : Se trouvant dans les Alpes, le baie de givre ressemble, pour l’œil non averti, à l'arbuste que les non mages nomme le houx, si ce n'est qu'il pousse spontanément plus haut en altitude puisqu'au delà de 1500 mètres, qu'il émet une sorte de halo argenté et que ses baies n'ont pas la même couleur. Plus petit aussi, il dépasse que très rarement les 2 mètres de hauteur. Son tronc, couvert d'une écorce verte claire tirant sur le jaune, peut atteindre un mètre de diamètre. D'aspect conique, l'arbre est reconnaissable à ses feuilles d'un vert sombre luisant, de forme plus ou moins ovale et surtout aux bords crantés et épineux. Elle sont persistantes et donc présentes tout au long de l'année.

Ses fleurs, d'un rose très pâle, ne sont visibles qu'une journée par an, le jour du solstice d'hiver - contrairement aux fleurs du houx qui apparaissent au printemps. Elles sont de petites tailles et présentent 4 pétales bien séparés. Elles se regroupent en plusieurs grappes qui donnent l'impression que le baie de givre est couvert... de givre. On pourrait donc penser que son nom vient de là mais il n'en est rien. Il doit son appellation à une caractéristique particulière surprenante mais nous reviendrons dessus plus tard. Dès le lendemain du solstice, le baie de givre se couvre donc de fruits, des baies violettes d'un diamètre de 8 à 10 mm qui persistent jusqu'à la fin de l'hiver. Brillantes, elles attirent l’œil de loin et pourrait représenter une faiblesse pour l'arbuste.

Et c'est là qu'intervient la capacité la plus surprenante du baie de givre. Au moindre de bruit, à la moindre impression que quelqu'un ou quelque chose s'approche de lui, l'arbuste se couvre instantanément de givre du bout de ses racines jusqu'à la pointe de ses feuilles. Il se font alors complètement dans le décor et il devient difficile de repérer où il se trouvait, même pour le sorcier l'ayant vu disparaître. Il ne reste plus qu'à faire preuve d'une énorme patience afin de ne plus faire un seul bruit pour que l'arbuste apparaisse à nouveau et ainsi le repérer si jamais on veut cueillir ses baies.

Une fois cueillies et du moment qu'elles ne sont pas abîmées les baies gardent leur potentiel de fraicheur jusqu'à ce qu'il soit activé... soit par contact, soit en les perçant. Décrochées de l'arbuste, elles ne peuvent alors plus se recharger avec la sève et dépérissent. Comestibles, elles doivent être percées avant ingestion au risque de déclencher une intense douleur chez le sorcier qui aurait eu le malheur de croquer dedans.

Les fruits du baie de givre entrent dans la composition de certaines potions.

Par Tahina Yapara


Aliaume Delalande
Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie

Aliaume Delalande
Directeur & Professeur d’Alchimie

Aliaume Delalande
https://www.beauxbatons.org//t137-aliaume-delalande#501

Jeu 17 Oct 2024 - 12:13

Rhumiel
Catégorie : Fleur
Pays d’origine : Portugal
Propriétés : Connue pour être, entre autres, un ingrédient de la potion Grogentia, le rhumiel est une fleur que l'on repère facilement au nombre d'oiseaux tournant autour d'elle. En effet, elle peut émettre de puissantes phéromones qui attirent les volatiles qui raffolent de son délicieux nectar, ce qui les rend complètement ivres. D'après les études, c'est ainsi que le rhumiel serait fertilisé et donc pourrait ainsi se reproduire.

Pour les sorciers, aucun pouvoir enivrant à l'absorption du nectar mais des propriétés hallucinogènes quand il est ingéré pur. Le sorcier se retrouve alors dans un monde imaginaire peuplé de volatiles en tout genre voletant tranquillement autour de sa tête - effet se terminant lorsque le nectar est complètement digéré et qui démarre dès lors que le nectar est avalé. Le nectar de rhumiel est cependant particulièrement apprécié pour son fort pouvoir sucrant et ses propriétés antiseptiques qui permettent de donner de l'énergie lorsqu'il est bien préparé, ce qui explique tout l'intérêt de cette fleur pour les guérisseurs.

Description : Aimant les climats assez chauds et l'air iodé, c'est le long de la côte du Portugal que le rhumiel se trouve en grande majorité. Poussant de préférence dans le sable humide, cette fleur dénote un peu par son apparence que l'on imaginerait plus adaptée à une plante tropicale. Relativement petite, elle mesure rarement plus de trente centimètres et la moyenne tourne plus autour de la vingtaine de centimètres. Ses feuilles persistantes sont charnues et forment ce qui pourrait faire penser à un vase pour les fleurs. D'un vert assez pâle, elles sont en forme d'un cœur allongé avec les bords crantés. Au toucher, on a l'impression d'avoir à faire à du velours en raison des multiples petits poils qui ornent les feuilles d'un duvet.

Au milieu de ce " vase " naturel poussent les fleurs de rhumiel. Au bout d'une tige assez épaisse, elles se composent d'une sorte de boule, ronde ou ovale, qui donnent l'impression d'un verre soufflé doré. Mesurant entre cinq et dix centimètres, elles sont translucides, au point que l'on peut voir à l'intérieur le fameux nectar qui y est enfermé. Les rayons du soleil frappant sur la fleur peuvent donner l'impression d'un trésor de pièces d'or tant une couleur dorée éblouissante apparait alors. Étrangement, malgré leur petite taille, les fleurs de rhumiel peuvent contenir, chacune, jusqu'à cinq cents millilitres de nectar. Pour cela, il suffit de séparer la boule de sa tige et le liquide, onctueux et visqueux, s'écoule alors lentement. La floraison a lieu de mars à août.

Une fois vidée de son nectar ( que ce soit par un volatile, un sorcier ou bien tout simplement en fin de floraison), la fleur se flétrit sur elle-même, prenant une teinte marron et se ratatinant jusqu'à ne faire plus que deux à trois millimètres, donnant l'impression que seules les feuilles persistent. Ces mêmes feuilles se referment alors, formant une petite boule verte en attendant le retour de la belle saison pour se déployer à nouveau.

Les fleurs de rhumiel entrent dans la composition de certaines potions tandis que leur nectar est utilisé par les guérisseurs.

Par Tahina Yapara


Contenu sponsorisé

Contenu sponsorisé

Contenu sponsorisé